N’ayant jamais mis les pieds en Algérie, le néo international algérien, Andy Delort, souhaite que son premier voyage dans le pays d’origine de sa mère soit marqué par la célébration du deuxième trophée africain dans l’histoire du football national.
C’est en tout cas, les propos qu’il a tenus à l’issue de la brillante qualification des Fennecs en finale de la Coupe d’Afrique des nations. Il faut dire que le meilleur buteur de Montpellier la saison passée avec 14 réalisations et qui a été l’invité surprise de Belmadi dans cette CAN qui l’avait convoqué pour suppléer Belkebla, mis à l’écart lors du stage de Qatar, se montre très optimiste quant aux capacités de ses coéquipiers et lui de relever le défi vendredi prochain.
Ainsi, pour Delort, «la finale se gagne et ne se joue pas», une manière pour lui de dire que la priorité sera donnée au résultat sans prendre en compte la prestation de l’équipe, même si jusque-là la bande à l’entraineur Belmadi a forcé le respect grâce notamment à ses belles copies rendues dans pratiquement tous les matchs qu’elle a jouées en terres égyptiennes.
Et encore une fois, Delort en a profité pour afficher sa grande joie de se retrouver parmi les Fennecs. «Je suis très heureux d’être parmi le groupe qui est en train d’écrire une nouvelle page en lettres d’or dans le livre de l’histoire du football algérien.
L’entraîneur m’a fait confiance en quarts de finale contre la Côte d’Ivoire en me faisant entrer dans les derniers instants de la partie pour participer à la série de tirs au but, et Dieu merci, je ne l’ai pas déçu. À présent, toute notre concentration va vers la finale de la CAN. On est tous déterminés à revenir au pays avec le trophée», a-t-il dit. Et même s’il reconnait la difficulté de la mission, il n’en demeure pas moins que Delort reste persuadé que l’équipe nationale possède beaucoup d’atouts pour espérer soulever le trophée, en tête, cet état d’esprit de guerriers que tous les joueurs ont fait preuve depuis le début de la CAN.
«C’est notre arme principale pour surmonter toutes les difficultés», a ajouté l’attaquant franco-algérien. Il n’a pas omis au passage de faire les éloges de l’entraineur national, Djamel Belmadi, le qualifiant de coach ‘’exceptionnel’’, tout en vantant également l’ambiance familiale régnant au sein de l’effectif algérien ce qui a permis de se présenter sur le terrain avec un groupe très soudé.
H. S.