Issad Rebrab président directeur général du groupe Cevital dénonce le blocage de deux grands projets qualifiés par lui de salvateurs pour l’économie du pays . Il s’agit du complexe pétrochimique d’Arew et du port de Cap Djinet. Il s’exprimait samedi depuis Tizi Ouzou en marge de la présentation de l’œuvre biographique de Tayeb Hafsi « Voir grand, commencer petit et aller vite », retraçant la vie et l’œuvre du PDG de Cevital.
S’attardant sur le second projet en souffrance, il a indiqué que l’Algérie préfère continuer à perdre annuellement 3,6 milliards de dollars de « surestaries » que de construire cette infrastructure portuaire d’une importance capitale à ses yeux en soutenant que même les six bureaux d’études dont cinq de nationalités étrangères ont conclu à un même résultat, c’est à dire implanter ce nouveau port à Cap Djinet, qui est le mieux indiqué tout au long de la côte Algérienne limitée entre Tenès et Dellys.
Issad Rebrab a révélé que le ministère des transports aurait abandonné ce projet et décidé de lancer une nouvelle étude pour implanter le projet du nouveau port dans la zone située entre Ténès et Alger.
Le PDG de Cevital n’a pas manqué également de rappeler les retombées économiques et sociales du déblocage du complexe pétrochimique d’Arzew qui, selon lui, pourrait créer 3.000 entreprises génératrices de quelques 300.000 postes d’emploi. Pour Rebrab c’est plus un problème de volonté politique qu’autre chose pour expliquer ces blocages.
Par ailleurs, il a, une nouvelle fois, assuré que son groupe demeure intéressé par le rachat de la filiale d’Orascom Telecom Algérie (Djezzy) tout en soutenant qu’il avait la possibilité de le faire à moindre coût qu’aujourd’hui.
