A l’instar de la vie quotidienne, les nouvelles technologies ont fini par envahir aussi des espaces jadis inacessibles tels que les centres d’examen.
Les candidats au baccalauréat, ultime test d’un cursus de douze longues années scolaires, ne sont donc pas restés insensible aux nouveaux gadgets, des gadgets qui, au fil du temps, ont fini par prendre des proportions les rendant à la limite de l’invisible.
Iwatch et Bluetooth earpiece Spy deux parmi les dizaines de nouveaux outils en vogue actuellement dans le milieu de la Hi-technologie de la communication, ont réussi à se faire un petit chemin dans le milieu estudiantin et récemment dans celui des futurs bacheliers, indélicats s’entend. Bien que l’accès à ces gadgets reste relativement faible en raison de leur coût élevé, ce qui semble attirer l’attention c’est que la tentation est grande chez cette frange de la population.
Un petit tour dans le milieu, en ces temps d’examen, nous a en tout cas permis de nous rendre compte de l’ampleur du phénomène. Très peu de candidats rencontrés ignorent l’existence de ces objets technologiques.
Celui qui décroche la palme est sans conteste le Bluetooth earpiece Spy, un petit outil d’à peine 3 mm de diamètre (voir photo) que l’on place à l’intérieur de l’orifice auditif ;ce dernier communique via bluetooth avec un médaillon d’à peine 3 centimètres de côté (où l’on place la puce téléphonique) pendant au bout d’un collier et le tour est joué.
L’On nous a laissé entendre que l’étudiant ne reçoit les données qu’après une demi-heure, temps nécessaire avant que les sujets ne sortent des centres.
A noter que la petite bille couverte de plastique est retirée de l’oreille grâce à un accessoire magnétique une fois la mission terminée. Le phénomène, bien qu’il ait été largement vulgarisé et puis combattu à travers le monde via des procédés aussi innovants, à l’image des appareils de brouille, notamment dans les pays où l’invention technologique est très rapide.
Ce que semblent ignorer les responsables algériens, très en retard dans ce domaine, puisqu’il est reconnu qu’à travers la quasi-totalité des pays, ces appareils de brouille sont automatiquement placés dans les centres d’examens, afin de contrecarrer toutes les tentatives de fraude.
A l’exemple de la Chine où, apprend-on, près de 9 millions et demi de candidats au bac sont soumis à un système géré par des drones. Ou encore dans certains pays du Golfe ou des appareils de brouille sont désormais placé dans tous les centres d’examen pour éviter toute communication entre les candidats et l’extérieur.
Une réalité que les responsables algériens ignorent dans la mesure où ils semblent plutôt occupés à gérer une réforme qui traîne… mais qui au passage fait perdre à l’élève sa confiance en lui.