Le compte à rebours a déjà commencé à 12 jours de la 15e réunion ministérielle du Forum international de l’énergie (FIE) qu’abritera Alger les 26 et 27 septembre prochains.
En parallèle, des réactions internationales fusent, ce qui rend ainsi la mission de la diplomatie algérienne si difficile compte tenu des divergences entre les Etats membres de l’OPEP ou entre « frères ennemis », de l’avis de certains analystes.
Il s’agit principalement du conflit politique entre Riyad et Téhéran dont Alger s’efforce d’obtenir des garanties d’aller vers le plafonnement de la production de pétrole dans moins d’une douzaine de jours.
Le ministère de l’Energie a annoncé dans un communiqué rendu public mardi qu’outre la présence de représentants de 72 pays, plusieurs organisations internationales participeront au FIE, dont l’OPEP, l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), des représentants des grandes firmes énergétiques internationales, experts internationaux et des médias nationaux et internationaux.
Dans un nouveau rapport, l’OPEP a affirmé que la production de pétrole connaîtra encore un excédent en 2017.
Notons que le prix du baril du pétrole est affiché à 47 dollars, soit la moitié du prix à la mi-2014.
« Il est prévu une augmentation de la production pétrolière hors OPEP dans la deuxième moitié de l’an 2016 », a indiqué l’OPEP dans son rapport, estimant que cette hausse sera de 200.000 brl/ j en 2017, soit une baisse 150.000 brl/ j par rapport aux prévisions antérieures.
Selon deux sources proches du ministère russe de l’énergie, la production de pétrole en Russie devrait augmenter au cours de cette année de 2.2%, dépassant ainsi les prévisions en se situant entre 546 et 547 millions de tonnes.
