Des oasis luxuriantes aux dunes du Sahara, en passant par les vestiges romains et les casbahs fortifiées, l’Algérie s’ouvre petit à petit aux touristes internationaux. Ceux qui ont osé la visiter ont été agréablement surpris, à l’image de Sarah Khan, journaliste à Bloomberg, qui en a fait l’expérience et partagé ses impressions.
Sarah Khan n’est pas seulement une journaliste, elle est une globe-trotteuse accomplie et une aventurière des temps modernes : Adepte des cartes, connaisseuse des saveurs du monde entier, collectionneuse de stylos d’hôtels et experte dans l’art de dormir pendant les vols longs-courriers, Sarah Khan a développé toutes les caractéristiques nécessaires pour devenir une nomade professionnelle.
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« J’ai découvert une nouvelle définition du luxe », Sarah Khan
Après avoir vécu dans six pays, notamment le Canada, l’Arabie Saoudite, l’Afrique du Sud, l’Inde, les Émirats arabes unis et les États-Unis, et visité trois continents, Sarah Khan a entamé une nouvelle aventure en se rendant dans un pays réputé, pendant de longues années, d’être peu ouvert aux touristes internationaux, l’Algérie.
Son périple en Algérie a commencé par la visite de l’élégante capitale et ses multiples sites historiques et culturels, dont : le musée des beaux-arts, le Mémorial des martyrs, la Basilique de Notre-Dame-d’Afrique, la Casbah… Un séjour qui n’a pas laissé la journaliste indifférente.
En effet, dans son article dédié à cette destination, partagé par Bloomberg, Sarah Khan raconte qu’elle a découvert une autre définition du luxe, qui ne s’explique pas par les complexes hôteliers, ni par des prix exorbitants. Un luxe qui s’illustre à travers « une fenêtre rare sur une culture traditionnellement isolée« .
« Des vendeurs qui distribuent des spécialités locales sous des plafonds décorés de fresques colorées, aux musiques arabes, kabyles et françaises qui se mélangent avec un dialecte complexe« , cette nouvelle définition du luxe résonne à travers les bruits du quotidien des Algériens, explique-t-elle.
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Visiter un pays comme l’Algérie est un privilège rare
Après Alger, Sarah a pris la route en direction de Djemila pour visiter les ruines romaines. Une fois sur place, la globe-trotteuse a été surprise de découvrir la manière dont a été préservé ce site romain, « N’importe où ailleurs dans le monde, une cache d’antiquités de cette ampleur serait entourée de barrières, de passerelles et de plaques conçues pour faire entrer des hordes de touristes et protéger les reliques, mais elles sont toutes désertes« .
Par ailleurs, son séjour se poursuivit par un arrêt à Constantine, la cité antique des ponts suspendus, où elle charge sa playlist avec de nouvelles chansons algériennes et de nouveaux morceaux de Rai, pour l’accompagner pendant ses longs trajets.
Qui dit voyager en Algérie dit explorer le grand sud et profiter d’une traversée exceptionnelle des dunes dorées. Une aventure qui offre une sensation de liberté absolue, où chaque bosse et chaque crevasse est une invitation à l’aventure.
Par ailleurs, à l’issue de son voyage, Sarah Khan reconnaît que visiter, aujourd’hui, « un pays, comme l’Algérie, avant qu’il ne soit complètement prêt à être sous les feux des projecteurs, est un privilège rare ».
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Sarah Khan soulève des lacunes lors de son voyage en Algérie
Malgré son émerveillement face à cette destination, qui sort des sentiers battus, Sarah Khan, spécialiste des voyages à travers les quatre coins du globe, a soulevé quelques lacunes de son périple en Algérie. À commencer par les formalités de visa qui, malgré les facilitations adoptées, restent encore complexes.
De plus, la voyageuse souligne que les touristes étrangers sont dans l’obligation de faire appel à des voyagistes et « être accompagnés par une escorte policière dans certains endroits« . Parmi les autres points à améliorer en Algérie, Sarah Khan pointe du doigt « Les boutiques branchées qui vendent des céramiques onéreuses et des caftans en soie élégants n’acceptent pas les cartes de crédit, et en dehors des hôtels simples, mais suffisamment confortables, le Wi-Fi est difficile à trouver ».
Au niveau des aéroports, la globe-trotteuse souligne un parcours du combattant, marqué par « des contrôles de passeports et de bagages jugés inutiles » et par des vols domestiques tardifs.
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