Jamel Debbouze “Je viendrai avec plaisir présenter Hors-la-loi à Alger”

Jamel Debbouze “Je viendrai avec plaisir présenter Hors-la-loi à Alger”

Rencontré par la délégation des journalistes algériens aux côtés de Rachid Bouchareb, Jamel Debbouze a été, comme à son habitude, l’animateur sympathique de cette rencontre presse, soigneusement organisée autour d’une table par l’attaché de presse de la production, Hassen Gerrar.

Interrogé sur cette génération de comédiens maghrébins qui s’affirme dans le cinéma, Debbouze a déclaré : “Un historien, Pascal Blanchard, a très bien expliqué la chose.

On a mis plus de temps que les Grecs, les Polonais et les Italiens pour s’imposer, parce qu’on est musulmans. Et depuis tout petits, on se bagarre pour s’imposer et on est prêts à poursuivre la bataille.

” Avant d’ajouter : “On n’a pas cessé de se battre sous prétexte qu’on n’est pas blanc et Français. On a commencé à le faire sur un terrain de foot, dans la chanson et dans le cinéma.

On doit fournir davantage d’efforts. Quand on a fait Hors-la-loi, on s’est battu, de la recherche du financement à la montée des marches, c’est beaucoup plus difficile qu’un autre film. Ils doivent se dire, c’est Al Qaïda cinéma. Le racisme va régresser et laisser place au seul débat entre les riches et les pauvres.

On voit que ça progresse, Obama à la Maison-Blanche… Aux derniers césars, ce sont des personnes issues de l’immigration qui ont pris des prix : Adjani, Tahar Rahim et Raoul Dafri, à cela s’ajoute Rachid Bouchareb, Jamel Debbouze, Roshdy Zem, Sami Bouajila et Samy Naceri. Mais ça progresse parce que, fondamentalement, la France est pays d’accueil. ”Il était venu tourner le film Hors-la-loi en secret à Sétif.

On a interrogé Jamel Debbouze sur sa possible venue à Alger, pour présenter le film lors de l’avant-première le 21 septembre prochain, en tant que producteur et comédien principal, Jamel Debbouze s’est montré très disponible pour répondre à cette question, indiquant qu’il n’est pas indésirable en Algérie, puisqu’il est venu tourner à Sétif.

Il dira à propos de sa venue à Alger : “Oui, mais je pense que je tourne à ce moment-là un film avec Alain Chabat, Marsupulami.

” Le 15 septembre, je pars au Mexique, mais si l’occasion se présente, je pense que je viendrai avec plaisir en Algérie. Je produis un comique algérien qui s’appelle Abdelkader Secteur, c’est une bombe atomique.

TAREK BEY