Alors qu’il animait un meeting qui s’inscrivait dans le cadre de la campagne électorale du Sénat, l’ancien premier ministre japonais, Shinzo Abe, a été victime d’une attaque par arme à feu.
Le plus jeune premier ministre nippon de la période d’après-guerre a succombé à ses blessures à l’hôpital universitaire de la ville de Nara dans la région Ouest du Japon.
Agé de 67 ans, Shinzo Abe laissera derrière lui l’image d’un politicien réformiste qui a survécu à de nombreux épisodes périlleux de la vie politico-financière du pays du soleil levant.
Fervent défenseur de la nation japonaise, Abe a en effet participé grandement au repositionnement du Japon sur l’échiquier politique mondial. Selon les premières enquêtes menées par la police japonaise, le tireur serait un ancien soldat dans la force d’autodéfense maritime du Japon.
Un assassinat qui suscite l’indignation de la population japonaise et qui ouvre le débat quant au sujet de l’obtention d’un permis de port d’arme.
Les réactions de la communauté internationale
Politicien habile et visionnaire, l’assassinant de l’ancien premier ministre japonais, Shinzo Abe, n’est pas passé inaperçu aux yeux de la communauté internationale.
Dans un communiqué du Kremlin, le président russe, Vladimir Poutine, a souhaité du courage à la famille de l’ancien chef du gouvernement japonais dans une lettre de condoléances adressée aux parents d’Abe et à sa veuve.
De son côté, l’administration américaine, par le biais du sénateur Anthony Blinken, a décrit Abe comme « un dirigeant visionnaire » qui a réussi à consolider les relations américano-japonaises durant ses deux mandats.
En Europe, la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen, dénonce « un meurtre lâche et brutal » à l’encontre de l’homme d’État nippon.
En Inde, le premier ministre indien, Narendra Modi, a décidé d’honorer la mémoire de son homologue japonais en décrétant une journée de deuil national.
