Japon : un film d’animation algérien primé au NIAFF 2023

Japon : un film d’animation algérien primé au NIAFF 2023

Dans un communiqué publié sur sa page officiel, l’ambassade du Japon en Algérie a fait savoir qu’un film d’animation algérien s’est distingué au Niigata International Animation Film Festival, NIAFF 2023. En l’occasion, la représentation diplomatique du Japon tient à adresser ses félicitations pour les réalisateurs du « Khamsa – le puits de l’oubli ».

Le Niigata International Animation Film Festival, dans sa première édition, qui s’est tenue fin mars dernier, a réuni plusieurs réalisations issues de nombreux pays dans le monde. Ce festival, dont le jury a été présidé par Mamoro Oshii, a mis en lumière des longs métrages de la catégorie animation qui n’ont peut-être pas été mis à l’honneur. Ces œuvres se sont disputés plusieurs prix, pour qu’au final, le film d’animation “Saules Aveugles, Femmes Endormies” de Pierre Földes a décroché le Grand Prix.

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NIAFF 2023 : le film d’animation algérien « Khamsa- le puits de l’oubli » décroche le Kabuku Award

NIAFF 2023

« Khamsa – le puits de l’oubli » reçoit le Kabuku Award au Japon

Lors de ce festival international japonais, le film d’animation « Khamsa – le puits de l’oubli » du réalisateur algérien Khaled Chiheb a réussi à décrocher lui aussi le Kabuku Award. Pour ce faire, cette œuvre a réussi à se distinguer parmi pas mois de 10 films, en compétition, issus de 15 pays différents.

« Khamsa – le puits de l’oubli » raconte l’histoire d’Adi, un petit garçon, vêtu d’une tenue verte, qui reprend connaissance après une chute dans un sombre et profond Puits. Cependant, en se rendant compte qu’il est amnésique, Adi se laisse guider par d’étranges créatures volantes pour tenter de retrouver ses souvenirs bloqués derrière la porte du « puits de l’oublie ». En se lançant dans cette aventure, Adi se rend compte que sa mission s’avère assez complexe, avant de découvrir la terrible vérité qui se cache derrière son identité et celle des créatures étranges.

Ce long métrage d’animation représente un véritable enchantement visuel, qui allie à la fois des décors de cités ensevelies sous le sable, de marais aux mystérieuses stèles et d’arbres pétrifiées. Le film, venu d’Algérie, fait également appel à des flashbacks dessinés en noir et blanc, agrémenté avec des sons qui crépitent. Dans cet environnement évoluent des personnages qui contribuent à la création de cette fable troublante qui trace l’évolution de l’humanité, le désire de l’éternité, mais aussi l’innocence de l’enfance.


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