Des cassettes de Cheb Khaled aux CD de Idir, et des Singles de Cheikha Rimitti aux vieux 45 tours d’El Hadj El Anka, M. Yuichi, un Japonais amoureux du Rai en particulier, les a tous dans sa boutique dédiée à la musique Algérienne. Cette boutique est située dans le quartier de Shibuya, le cœur battant de la capitale nipponne, Tokyo.
Ce mélomane Japonnais est qualifié de véritable chercheur en musique Algérienne par la chaine Canal Algérie, pour laquelle il a d’ailleurs accordé un entretien. S’exprimant parfaitement en français, M. Yuichi a déclaré qu’il a « eu l’occasion de passer à Paris pendant les années 1997-1998, c’était l’apogée, le meilleur moment pour le Rai en France ». M.Yuichi connait toutes les figures du Rai. Il cite « Khaled, Mami, Faudel, et Rachid Taha », et il n’oublie pas de souligner que ce sont les symboles d’un « rai plus authentique ».
La musique Algérienne charme les Japonnais
M. Yuichi n’a pas manqué de rappeler le passage de la Diva de la chanson Algérienne, Cheikha Rimitti au Japon. « Le japon a eu l’occasion d’inviter Cheikha Rimitti… C’était un grand moment… Cheikha Rimitti est un personnage exceptionnel ».
« La musique Algérienne possède une diversité énorme », ajoute avec passion M. Yuichi. Ce disquaire met depuis plusieurs années, à la disposition des Japonais et des touristes, un large choix de tubes planétaires de plusieurs artistes algériens, mais il vend aussi des titres moins connus comme ceux de Cheb Bilal et d’autres stars nationales du Rai.
Pour sa part, l’éditeur Takashi, qui est, lui aussi, tombé sous le charme de la musique Algérienne déclare que « c’est magnifique, le feeling avec la musique Algérienne s’opère d’une manière spontanée. Il s’agit d’une musique qui s’est développé depuis des millénaires. Le style est très original… ». Pour conclure son intervention, M. Yuichi a chanté un couplet de la chanson mythique Abdelkader Ya Boualem, devant la caméra de Canal Algérie.