Vous entrez dans la vie active ou votre congé maternité touche à sa fin ? Vous avez dû prendre une décision, parfois douloureuse, concernant le mode de garde de votre bébé. Les plus chanceuses ont une mère, une sœur ou une tante qui prendront en charge la garde du bébé ; les autres devront se résoudre à trouver une nourrice ou à les placer à la crèche. C’est à ce dernier recours que nous allons nous intéresser aujourd’hui.
Quels sont les avantages de la crèche ?
S’il est vrai que nous aurions préféré confier nos enfants à un membre de la famille que nous connaissons bien et en qui nous avons totalement confiance, la crèche n’en est pas moins une option à envisager avec intérêt.
Le principal avantage de la crèche est que l’enfant est confié pour la journée complète, dès 7h30 du matin et jusqu’à 17h00 à une équipe de personnes formées aux métiers de la puériculture. L’enfant n’est pas « trimballé » d’une nourrice à une autre. Vous avez l’esprit libre de ce point de vue tout au long de la journée, ce qui vous permet d’être concentrée uniquement sur votre travail et de donner le meilleur de vous même.
La crèche permet également une bonne socialisation de l’enfant puisque, dès son plus jeune âge, il côtoie d’autres enfants qu’il doit apprendre à respecter, ainsi que l’encadrement qui s’occupe de lui. Certaines crèches dispensent des cours de langue, même pour les plus petits. Il n’est pas rare de voir des enfants confiés à des crèches, privées notamment, parfaitement bilingues au moment de leur entrée en primaire. Enfin, il y a toutes les activités manuelles, artistiques réalisées en groupe qui vont lui permettre de développer ses aptitudes individuelles et de découvrir sa propre personnalité.
Tous ces avantages ne doivent pas cacher le fait que la crèche présente tout de même quelques inconvénients. Le rythme de vie et les habitudes de l’enfant changent parfois complètement lorsque l’enfant entre en crèche. Un enfant qui prenait le biberon est subitement mis à la tasse, un autre est obligé d’aller dormir à une heure qui était autrefois réservée au repas par exemple. La crèche demande donc un gros effort d’adaptation aux enfants comme aux parents qui se voient dessaisis d’une partie de leur autorité parentale au profit de personnes qu’ils connaissent à peine, et dont ils ne savent pas vraiment s’ils sauront s’occuper convenablement de leur enfant.
En outre, les crèches sont souvent des « nids à maladie ». Il suffit qu’un enfant ait une grippe ou toute autre maladie contagieuse pour que tous les autres l’attrapent. Il faut savoir que les autorités publiques exercent un contrôle très strict des crèches, bien plus qu’il y a quelques années où elles s’ouvraient à tort et à travers, parfois même dans de simples garages ou dans une chambre d’appartement. Il est dorénavant exigé que le personnel soit formé, les locaux adaptés et des assurances prises.
Le bilan reste positif en faveur des crèches car elles présentent de nombreux avantages en termes d’éveil et de développement de l’enfant. Mais il doit exister une bonne communication entre les parents et l’équipe éducative pour une prise en charge effective des besoins de l’enfant.