Jijel: entre mer et montagne, la corniche invite au voyage

Jijel: entre mer et montagne, la corniche invite au voyage

da0521e1cad21207dc62a38bf1a89e9a_L.jpgOn ne visite pas Jijel sans découvrir sa célèbre corniche qui s’étire, d’Est en Ouest, sur 120 km de côtes où le bleu de la mer domine en rivalisant avec la verdure de ses montagnes, comme pour ajouter un plus au décor déjà édénique depuis la nuit des temps.

Ce cadre, un don du Ciel, a fait que Jijel reste courtisée, pas uniquement en été pour ses belles plages, mais aussi le reste de l’année en raison de son hospitalité légendaire, de sa population accueillante mais surtout de la sérénité et de la tranquillité qui y règnent.

Se présentant comme une carte postale naturelle, la corniche jijelienne est une vraie merveille tout autant que ses célèbres « Grottes », situées dans la commune de Ziama Mansouriah, à l’ouest de la wilaya.

Chaque mètre linéaire parcouru invite à l’extase et à la découverte des multiples fééries et curiosités de Dame nature.

A Jijel, il n’y a pas que la mer qui attire ses amoureux ou habitués, mais toute une panoplie de sites constitue une attraction incontournable. Enchantement, extase et émerveillement peuvent être des attributs spécifiques à cette contrée édénique qui décline une invitation au voyage.

Les visiteurs qui mettent pied à terre à Jijel ne manquent pas, durant leur séjour, de se rendre dans les sites naturels et touristiques qui font la réputation de cette région.

A commencer par les mythiques Grottes merveilleuses de Ziama Mansouriah, qui suscitent encore et toujours la curiosité de milliers de visiteurs.

Jijel, la ville de mille et une curiosités

Mises au jour lors des travaux d’ouverture de la RN 43, en direction de Bejaia, en 1917, ces grottes sont d’une beauté exceptionnelle et d’une rare splendeur. Elles ont une architecture que seule la nature connait le secret.

Situées à 35 km à l’ouest de Jijel sur des falaises rocheuses, ces excavations présentent une multitude de stalactites et stalagmites aux formes de sculpture étranges. Ces concrétions de calcaire, montantes et descendantes, ont la particularité d’être des instruments de à musique à les pianoter à la main ou avec un objet!

Autre site qu’on ne rate pas facilement, le grand phare (Ras-El-Afia) qui veille sur une plage très populaire à grande fréquentation, située à 6 km à l’ouest du chef-lieu de wilaya.

L’édifice de blanc vêtu se dresse, depuis des lustres, dans une attitude hiératique pour alerter les navires de passage dans la région, ou aussi signaler aux avions en survol de nuit qu’ils sont au-dessus de Jijel.

Cet immeuble, bâti par le tailleur de pierre, Charles Salva, en 1865, fait partie du patrimoine de l’antique Igilgili, tout comme un autre élément marquant du patrimoine local, en l’occurrence la statue en bronze du « pêcheur raccommodant son filet » par le sculpteur Guglielmi qui se maintient toujours face à l’Hôtel de ville (place de la République), sous des platanes séculaires.

Le parc national de Taza (PNT) qui couvre une superficie de 3.807 hectares, en prise directe sur la mer Méditerranée dans le golf à l’ouest de la wilaya, est une autre curiosité d’Igilgili.

Ce parc, inclus dans le réseau mondial des réserves de la biosphère de l’Unesco, renferme des écosystèmes marins et terrestres au niveau desquels on dénombre plusieurs espèces végétales protégées par la loi.

Jijel, une saison estivale particulière

D’année en année, cette région est le théâtre d’une déferlante de touristes, visiteurs et estivants de tous les coins du pays, voire de l’étranger qui débarquent en explorateurs dans une région dont le charme et la beauté sont une symphonie de la nature.

Généralement, les saisons estivales se suivent et se ressemblent à Jijel, mais celle-ci semble déroger à la tradition pour la bonne raison que les autorités locales entendent mettre de l’ordre « dans la maison » et éviter les « erreurs commises » par le passé, sur plusieurs plans.

Aucune forme de squat de plages n’est  tolérée, aucune forme d’exploitation illégale d’espaces publics n’est autorisée. Les directives du Gouvernement, en matière de gestion des plages, sont appliquées à la lettre, comme on a pu le constater au niveau de plusieurs plages où le squat et racket des estivants n’ont plus droit de cité.

Les services de sécurité (Police et Gendarmerie ainsi que la Protection civile pour secourir les baigneurs en danger) veillent au grain et interviennent là où tout manquement à la réglementation est signalé.

La nouveauté à Jijel est incontestablement l’essor pris par le tourisme de montagne qui reprend ses lettres de noblesse depuis ces dernières années. De nombreux citoyens et familles, notamment du Sud du pays, préfèrent les localités montagneuses à la à mer, à la recherche de la fraicheur et de la quiétude. La « Grande bleue » est leur seconde à option durant leur séjour dans la région de Jijel.

Cerise sur le gâteau pour cet été à Jijel: le transport maritime est assuré depuis Alger via Azzefoun (Tizi Ouzou) et Bejaia, et par avion avec Marseille (chaque vendredi), en plus de ses liaisons quotidiennes en direction de la capitale Alger. Symbole d’une ouverture, tous azimuts, et surtout pour impulser le tourisme.