Jijel : l’apparition de la « méduse mortelle » confirmée

Jijel : l’apparition de la « méduse mortelle » confirmée

Les informations relayées ces derniers jours sur l’apparition d’une espèce de méduses fortement toxique, voire mortelle, viennent d’être confirmées.

C’est la Direction de la pêche et des Ressources halieutiques de la wilaya de Jijel qui a confirmé l’information ce samedi 8 mai 2021. Dans un communiqué rendu public, cette direction « a mis en garde contre l’apparition de méduses toxiques signalées auparavant par des citoyens des communes d’El Milia et Sidi Abdelaziz ».

Alertant les pêcheurs et l’ensemble des citoyens quant aux dangers que représente cette espèce de méduse, la Direction de la pêche de Jijel a précisé qu’il s’agit de la Galère portugaise, Physalie ou Vessie de mer (Physalia physalis) qui est fortement toxique.

Pour ce qui est des dangers de ce type de méduse, le communiqué précise qu’elle pourra provoquer des brulures sur la peau et d’autres dégâts encore plus graves pouvant aller jusqu’à un arrêt cardiaque. Le contact direct avec cette espèce peut également provoquer de la fièvre, des vomissements, des crampes ainsi que des troubles respiratoires.

La Direction de la pêche de Jijel a ainsi appelé les citoyens exposés à une piqûre ou un contact de cette méduse, de se rendre directement au centre de soins le plus proche et d’informer les services de la direction de la pêche et des ressources halieutiques.

L’apparition de cette espèce a été signalée en avril à Oran

Pour rappel, la présence de cette méduse, fortement toxique dénommée « la galère portugaise » a déjà été signalée sur la côte oranaise, vers le début du mois d’avril dernier.

La direction de l’environnement de la wilaya d’Oran avait alors mis en garde contre les dangers que pourront provoquer les contacts avec cette espèce de méduses, même mortes, échouées et à moitié sèches.

Étant océanique, la thèse de la prolifération de l’espèce en Méditerrané est peu probable. Néanmoins, la directrice de l’environnement de la wilaya d’Oran, rapporté par le quotient Liberté, a estimé qu’il y a de fortes chances, qu’il s’agisse d’espèces emportées par les courants, surtout que la mer est fortement agitée en cette période.

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