Les écoles, étant l’endroit le plus important dans lequel un enfant peut apprendre les valeurs et les principes et recevoir des connaissances indispensables, doit et se doit d’être exemplaire. Chaque mot est écrit et ancrée sur cette grande feuille blanche qui est l’enfant, elle peut soit le construire ou le détruire.
C’est justement ce qu’a essayé de faire une école à Tlemcen, construire de fortes personnalités inspirées de l’histoire de nos ancêtres, sa méthode toutefois a été remise en question. Récemment, l’Algérie a célébré le 18 février, la Journée nationale du Chahid, où nous avons commémoré les sacrifices de nos martyrs, hommes et femmes, pour éradiquer le colonialisme et permettre à leurs compatriotes de vivre indépendants.
Il s’agit d’un établissement d’enseignement, de coaching, de développement et de soutien psycho-pédagogique. L’école en question a fêté d’une façon assez particulière cette journée, avec des mises en scènes reproduisant les atrocités que nos martyrs ont vécues.
Une célébration exceptionnellement choquante ?
L’école, qui a pour habitude de documenter les activités des enfants et les publier sur son groupe, a fait de même pour cette célébration qui a choqué les internautes. En effet, il s’agit de mises en scènes de martyrs électrocutés, guillotinés, fouettés et torturés. Des scènes dont les acteurs ne sont autres que des enfants en bas âge.
Ainsi, l’école a voulu faire apprendre cette partie importante mais extrêmement douloureuse de l’histoire de l’Algérie à ces enfants, une démarche et une intention louables mais une façon vivement critiquée. Il convient de noter que l’école a par la suite supprimé les images.
L’indignation face à la célébration
Ces images ont été relayées par les internautes avant leur suppression, une myriade de commentaires a suivi. « C’est un atelier pour petit sur la torture ? C’est monstrueux…faut pas s’étonner que les coups de couteaux et les viols soient si populaires ! C’est sur cette base que le enfants vont construire la nation …décadence« , « trop jeunes pour leur enseigner cette facette de l’histoire » a-t-on lu dans les commentaires, ou encore « j‘arrive encore à être étonné mais malheureusement pas dans le bon sens. C’est un véritable génocide intellectuel des nouvelles générations« .
Quelques commentaires que l’on peut compter sur les doigts d’une main se sont montrés favorables, expliquant que ce n’est qu’une pièce théâtrale illustrant des scènes du passé, ils n’y voient donc aucune violence.