La journée du 7 novembre est consacrée à l’écrivain Africain depuis 1992, à l’initiative de l’Association Panafricaine des Ecrivains (PAWA – Panafrican Writers Association).
L’association a vu le jour en 1973 et plusieurs personnalités du monde littéraire se sont succèdées à sa tête : le Dr Birago Diop (auteur des » Contes d’Amadou Koumba « ), Aminata Sow Fall (auteur de » La grève des battù « ), le poète Amadou Lamine Sall, président de la Maison Africaine de Poésie Internationale (MAPI).
L’AES est actuellement dirigée par Alioune Badara Bèye, dramaturge et auteur de » Nder en flammes « .
En Algérie, les écrivains se diversifient, l’un des piliers de la littérature algérienne, Kateb Yacine, instruit dans la langue du colonisateur, considérait la langue française comme le « butin de guerre » des Algériens. « L’usage de la langue française ne signifie pas qu’on soit l’agent d’une puissance étrangère, et j’écris en français pour dire aux français que je ne suis pas français », déclarait-il en 1966. Considéré comme l’un des fondateurs de la littérature maghrébine moderne en langue française, Kateb Yacine, militant anticolonialiste, a également écrit en arabe et en berbère.