Ce samedi 25 mai 2024, l’Observatoire national de la société civile (ONSC), en partenariat avec le Réseau algérien pour le dialogue et le bon voisinage algéro-africain, a célébré la Journée mondiale de l’Afrique au Palais de la Culture Moufdi Zakaria. Cette date marquait également le 61ᵉ anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), aujourd’hui Union africaine (UA). Sous le thème « Éducation et enseignement, socle du développement », la rencontre a rassemblé des acteurs engagés et des intervenants de renom, ainsi que des étudiants africains et des représentants de la société civile.
Ali Sahel, président du Réseau algérien pour le dialogue et le bon voisinage algéro-africain, a ouvert la manifestation par un discours vibrant. Il a rappelé l’importance de cette journée, qui symbolise la joie, la fierté et l’honneur de l’identité africaine. « L’Algérie est ancrée dans son africanité », a affirmé Ali Sahel, soulignant « l’engagement du Président Abdelmadjid Tebboune envers le continent africain, qui se traduit notamment par les nombreuses aides allouées ». De plus, il a mis en avant « les initiatives du Président de la République visant à soutenir et à développer la coopération régionale dans divers domaines ».
En outre, Ali Sahel n’a pas manqué d’alerter sur les dangers du néocolonialisme, qu’il voit comme une menace constante pour le continent. « En unissant nos efforts, main dans la main, l’Afrique pourra contrer le néocolonialisme et ses institutions », a-t-il déclaré, appelant à la solidarité et à la résilience collective.
Perspectives pour le développement socio-économique et culturel de l’Afrique !
Lors de cette manifestation, Noureddine Benbrahem, président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), a souligné « l’importance cruciale de la sécurité, de la paix, de la stabilité et du développement économique durable en Afrique », rappelant que « le développement socio-économique et culturel du continent repose sur une collaboration étroite entre les nations africaines ».
Ainsi, Noureddine Benbrahem a insisté sur « la nécessité de conjuguer les efforts africains pour explorer de nouveaux mécanismes modernes en vue de faire face aux défis actuels ». « Seule une coopération renforcée peut permettre à l’Afrique de surmonter les obstacles qui entravent son développement », a-t-il ajouté avec conviction.
Dans son discours, le président de l’ONSC a déclaré fermement que « la sécurité et la paix sont indispensables pour assurer la stabilité et le développement des pays africains ». Il a souligné que « ces fondements permettront aux nations africaines de préserver leurs souverainetés économiques et politiques ». « La sécurité et la paix constituent les piliers sur lesquels repose l’avenir de notre continent », a-t-il martelé.
Noureddine Benbrahem a également mis en lumière « le rôle majeur de l’Algérie dans le renforcement du dialogue africain ». « L’Algérie joue un rôle clé dans la préservation de la sécurité et de la stabilité du continent, ainsi que dans la protection de ses composantes culturelles, historiques et civilisationnelles », a-t-il souligné. Selon lui, « l’engagement de l’Algérie dans ces domaines témoigne de sa volonté de contribuer activement à un avenir prospère et harmonieux pour toute l’Afrique.
Journée de l’Afrique : la coopération algéro-africaine à l’honneur !
À l’occasion de la Journée mondiale de l’Afrique, l’ancien diplomate et président de l’Association internationale des Amis de la Révolution algérienne, Noureddine Djoudi, a rappelé « le parcours historique de la coopération algéro-africaine ». Il a d’ailleurs noté le fait que « l’Algérie a toujours soutenu les pays africains avec ferveur », mettant en avant « son engagement constant dans la défense de diverses causes justes, aussi bien au sein de l’ex-Organisation de l’unité africaine (OUA) que de l’actuelle Union africaine (UA) ». Noureddine Djoudi a également affirmé que « l’identité africaine est ancrée dans l’ADN de l’Algérie », illustrant cette idée en affirmant que « notre pays est génétiquement africain depuis Massinissa jusqu’au Président Tebboune« .
Kamel Moula, président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), a aussi pris la parole, soulignant « l’importance de construire une économie solide en Afrique via le renforcement de l’unité et de la solidarité ». Selon lui, « la réalisation de cet objectif nécessite de s’atteler à l’unification des vues pour renforcer le partenariat nécessaire entre les pays africains ». À cet effet, il a insisté sur le fait que « seule une coopération économique étroite permettra à l’Afrique de se développer de manière durable et prospère ».
La conférence a pareillement connu la participation d’autres intervenants de renom. Abdenour Zahzah, réalisateur du film « Frantz Fanon », a livré sa vision artistique et historique sur les luttes panafricaines. Hakizimana Samuel et Lahiani Mezhoura, coordinateurs du Réseau pour le dialogue et le bon voisinage algéro-africain et cofondateurs de la Sarl Unique You en Algérie, ont partagé avec beaucoup d’enthousiasme leurs parcours et leurs initiatives visant à renforcer le dialogue et la coopération entre les peuples africains.
L’Algérie engagée à promouvoir l’éducation et l’enseignement en Afrique !
En marge de cet événement, Radio Ifrikya FM a organisé un forum sous le thème « Journée mondiale de l’Afrique : le rôle de l’Algérie dans la promotion de l’éducation et l’enseignement en Afrique ». Ce forum a offert aux intervenants l’opportunité de débattre des progrès et des efforts consentis par l’Algérie pour développer l’enseignement en Algérie et en Afrique.
Lors de ce forum, Noureddine Benbrahem, président de l’ONSC, a constaté « une prise de conscience croissante parmi les États africains de l’importance de l’éducation dans le développement des pays ». De son côté, Ali Sahel a mis en avant « les défis auxquels les systèmes éducatifs africains sont confrontés », tandis que Mahrez Lamari, militant des droits de l’Homme et ex-président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, a souligné « le rôle de l’Algérie dans la formation des cadres supérieurs africains dans divers domaines ».
Cette journée a donc non seulement mis en lumière les liens historiques et les engagements politiques de l’Algérie envers l’Afrique, mais elle a également souligné l’importance de l’unité et de la solidarité économique pour un avenir commun prospère. Les échanges riches et variés lors de cet événement témoignent de l’importance cruciale de la coopération algéro-africaine dans la construction d’un continent plus fort et plus uni.