ALGER- La qualité de l’enseignement dépend de la formation et des compétences pédagogiques et professionnelles de l’enseignant, a souligné la ministre de l’Education, Nouria Benghebrit dans une lettre adressée à la famille de l’Education à la veille de la célébration de la journée mondiale des enseignants.
« Un enseignement de qualité exige des enseignants formés et motivés et dépend, en premier lieu, de la formation des enseignants, de leurs compétences pédagogiques et professionnels et de leurs valeurs », a écrit Mme Benghebrit.
L’UNESCO a relevé un manque notable d’enseignants bien formés à travers le monde. Toutefois, quel que soit le contexte, les enseignants nécessitent des formations de qualité et un accompagnement à la hauteur des missions qu’ils accomplissent », a indiqué la ministre, soulignant que l’accompagnement « relève des compétences des inspecteurs ».
Pour accompagner et mettre à niveau les enseignants et les inspecteurs, des améliorations ont été apportées aux programmes de formation de l’encadrement pédagogique, la ministre affirme « œuvrer à améliorer leurs conditions de travail et de prise en charge, en leur assurant une formation suivant les besoins de la profession à l’effet d’améliorer la qualité de l’enseignement pour tous ».
Mme Benghebrit a, dans ce sens, salué le rôle efficace que joue l’enseignant pour assurer une éducation de qualité et former des citoyens capables de relever les défis, appelant la famille de l’éducation à faire prévaloir l’esprit de responsabilité en vue de garantir la stabilité du secteur.
« L’élève est au centre de nos préoccupations », a-t-elle argué, appelant les enseignants à l’encourager pour faire exploser son génie et ses capacités créatives.
Mme Benghebrit qui a imputé les difficultés que rencontre l’école algérienne actuellement aux nouvelles mutations en cours a assuré que l’école algérienne était capable d’aller vers un enseignement de qualité et qui corresponde aux attentes de la société moderne à laquelle nous aspirons. La réalisation d’un tel objectif nous interpelle à l’effet de redoubler d’efforts, a avertit la ministre.
L’édification d’une école moderne passe par l’amélioration des modes de gestion des établissements scolaires, a soutenu la ministre qui préconise l’adoption d’indicateurs de qualité et une gestion de proximité reposant sur le principe d’autocritique.
Mme Benghebrit s’est enfin engagée à approfondir le dialogue et la concertation avec l’ensemble des partenaires sociaux pour l’amélioration des conditions de scolarisation des élèves et de travail des employés appelant à faire prévaloir un haut sens de responsabilité pour que le secteur puisse jouir durablement de stabilité en tant que facteur essentiel pour une scolarité sereine et conforme aux normes internationales.