Le club le plus titré d’Algérie, la JS Kabylie, est secoué par une grave crise financière, à telle point que la direction ne peut pas payer les arriérés des cadres de l’équipe de la saison passée.
Ainsi, les éléments formant l’ossature de l’équipe de la saison dernière sans le sou, ce qui risque de provoquer une situation difficile, surtout avec les rumeurs faisant état de menaces de ces joueurs de boycotter la reprise des entraînements et même le stage que devrait programmer le staff technique et qui devrait se dérouler en Tunisie ou au Maroc.
Ainsi, et au moment où tous les clubs ont bouclé leur recrutement et s’apprêtent à élaborer leur programme de préparation, c’est le silence radio à la JSK, sachant que les joueurs ne veulent pas entendre parler de reprise tant qu’ils n’ont pas touché leur dû.
On croit savoir que les joueurs n’ont pas touché leurs salaires depuis au moins cinq mois, ce qui rend la situation très difficile pour le club. Il faut savoir que les joueurs ont le droit de saisir la commission de litiges pour obtenir leur argent mais aussi pour obtenir leur lettre de libération s’ils le souhaitent. Ces joueurs attendent avant de passer à l’acte et de matérialiser leurs revendications.
Il faut savoir aussi que le président Hannachi a régularisé certains éléments au dépends d’autres qui n’ont rien touché. Ainsi, et selon certaines sources, le gardien Doukha, les joueurs, Yessli et Benlamri sont régularisés au dernier centime alors que le cas n’est pas le même pour les autres joueurs qui doivent cinq mensualités comme révélé par certains.
Les joueurs ne sont pas du tout rassurés et ne comptent pas se taire. Ils pensent qu’aucune considération ne leur est accordée par la direction qui fait ce dont bon lui semble, même si le président Hannachi n’a pas vraiment le choix, lui qui a été lâché par ses adjoints au conseil d’administration et qui avaient l’habitude de l’aider quand il se trouvait dans une situation difficile. Nul doute qu’il trouvera de nombreuses difficultés et qu’il risque de rendre le tablier au cas où il ne pourra pas s’acquitter de sa tâche.
M. M.