JSK : Diawara irrite sa direction

JSK : Diawara irrite sa direction

L’attaquant Banou Diawara n’est toujours pas rentré. Il devait regagner la ville de Tizi Ouzou le lendemain de la rencontre du Burkina Faso face au Bénin, c’est-à-dire, mercredi dernier, mais jusqu’à hier, il se trouve toujours à Ouagadougou.

Les dirigeants comptaient beaucoup sur lui face au RC Arba, mais pour des raisons familiales, d’après ses dires, il a reporté son retour. Le bras droit du président Hannachi, Malik Azlef, lui a acheté un billet d’avion pour le 19 novembre pour lui permettre de prendre part au match face à la formation de l’Arba, mais il a avancé son retour d’une journée pour rien. Les dirigeants et l’entraîneur Dominique Bijotat n’ont pas du tout apprécié son absence face au RCA. D’ailleurs, le coach français n’a pas attendu longtemps pour dénoncer le comportement de son attaquant burkinabé en affirmant à la fin de la rencontre face au RCA que Diawara aurait dû réintégrer le groupe jeudi dernier.

Absences injustifiées

Ce qui a irrité les responsables et l’entraîneur, c’est le fait que Diawara n’est pas à sa première. Il y a quelques semaines de cela, il avait prolongé son séjour de plusieurs jours à cause de l’absence de places sur les vols Ouagadougou-Alger. Les dirigeants étaient très remontés contre lui, mais ils avaient fini par lui pardonner. Cela a poussé son compatriote Malo à l’imiter avant la rencontre face au Mouloudia d’Alger. Les dirigeants avaient passé l’éponge sur ses absences, mais Bijotat l’avait laissé sur le banc face au Doyen. Devant la passivité de la direction, il s’est absenté pendant une semaine avant la rencontre face au RCA. L’entraîneur Bijotat l’a sanctionné en le laissant sur le banc, mais malgré ça, son compatriote Diawara a reporté lui aussi son retour, ce qui a contrarié la direction. Le membre du conseil d’administration Malik Azlef est très en colère. Il menace d’appliquer à l’avenir le règlement intérieur pour dissuader les récidivistes à sécher les entraînements.

 Diawara : «Je ne pouvais pas revenir, alors que ma mère est hospitalisée»

Joint dans la soirée d’hier pour connaître les raisons l’ayant poussé à reporter son retour, l’attaquant Banou Diawara affirme qu’il a été contrait de rester au chevet de sa mère. «Ma mère est hospitalisé depuis mercredi dernier et c’est pour cela que j’ai reporté mon retour. Je ne pouvais pas réintégrer mon équipe, alors que ma mère est très malade. Il était prévu que je rentre avant le match face au RCA, mais avec la maladie de ma mère je suis contraint de rester auprès d’elle», explique Diawara.

«Ma mère commence à se sentir mieux»

L’attaquant Banou Diawara devra regagner la ville de Tizi Ouzou dans les jours à venir. Sa mère commence à se sentir mieux et il attend juste qu’elle se remette de sa maladie pour réintégrer le groupe. «Ma mère commence à parler. Elle se sent de mieux en mieux et mon souhait est qu’elle retrouve sa santé le plus vite possible.»

«Je serai bientôt à Tizi Ouzou»

Voulant savoir s’il sera à Tizi Ouzou d’ici la reprise des entraînements prévue pour ce lundi après-midi, l’attaquant burkinabé s’est contenté juste de dire qu’il réintégrera le groupe prochainement. «Je serai bientôt à Alger», a-t-il répliqué. Il semble que lui-même ignore la date de son retour puisqu’il a juste annoncé qu’il réintégrera le groupe dans les prochains jours.

«J’ai avisé les dirigeants du report de mon retard»

Alors que certains dirigeants affirment que l’attaquant Banou Diawara ne les a pas avisés du report de son retour, celui-ci avance le contraire. «J’ai appelé les dirigeants et je leur ai dit que je ne pouvais renter à temps à cause de la maladie de ma mère», souligne Diawara.

Azlef : «Il faut qu’on applique le règlement intérieur»

Se trouvant en France depuis jeudi dernier, Malik Azlef, le bras droit du président Hannachi, s’est montré surpris lorsqu’il a appris que Diawara n’est pas rentré comme il le lui avait promis. «Il faut qu’on applique le règlement intérieur. On ne peut plus fermer les yeux sur des absences ou sur des retards. Il faut qu’on frappe à la poche pour que les joueurs fassent attention à l’avenir. Ça ne peut plus durer comme ça», menace Azlef qui tient à ajouter : «Ce n’est pas normal que les joueurs reportent à chaque fois leur retour. Je ne suis pas au pays depuis jeudi dernier, mais à ma connaissance, il n’a pas informé la direction du report de son retour.»

N. Boumali