La Fédération algérienne de judo (FAJ) et l’entraîneur japonais Kubo Hitoshi ont signé lundi à Alger un contrat d’une année renouvelable pour s’occuper des jeunes talents.
« Je vais essayer de proposer un nouveau judo qui convient aux athlètes algériens. Ma vision est de créer une harmonie physique-technique. Le judo n’est pas uniquement la force mais la technicité aussi. Je ne suis pas le meilleur judoka ni le meilleur entraîneur au Japon, je souhaite simplement contribuer au développement de ce sport en Algérie », a déclaré Kubo à l’APS après la signature du contrat.
« Des choses manquent au judo algérien pour qu’il soit hautement compétitif au niveau mondial. Il faut travailler ensemble le coeur, la technique et le physique. Cela permettra aux athlètes algériens de développer leur sang-froid pour pouvoir revenir même en étant menés aux points », a expliqué le technicien nippon.
Cet entraîneur âgé de 29 ans (4e dan), diplômé de l’université spécialisée de Koku Shikan, est à Alger depuis avril dernier suite à l’engagement du Comité olympique et sportif algérien (COA) de le prendre en charge sur le plan salarial, de l’hébergement et du transport, selon un contrat signé entre les deux parties.
Mais l’instance olympique avait rompu le contrat, affirmant qu’elle « ne pouvait pas continuer à payer un entraîneur du moment que la FAJ n’a pas envoyé des informations sur son plan de travail ».
« Je remercie le ministère de la Jeunesse et des Sports d’avoir pris en charge Kubo. Nous comptons sur les compétences de cet homme pour entamer une formation de fond », espère le président de la FAJ, Rachid Laras.
« Il y a des changements au niveau du judo mondial et nous devons absolument nous adapter à cette réalité. Je pense que cet entraîneur japonais nous aidera beaucoup dans ce sens », juge-t-il.
Le contrat a été paraphé en présence du chargé d’affaires à l’ambassade du Japon à Alger, Hiroshi Kitagawa et de membres de la Fédération algérienne de judo.