La pandémie persiste et frappe encore très fort en Algérie. Après les écoles, les hôpitaux et les universités, voilà que la Covid-19 oblige les tribunaux à suspendre leurs audiences et attendre que la vague passe enfin. Bien qu’Omicron soit moins dangereux que les précédents variants du virus, sa vitesse de transmission ne manque pas d’inquiéter.
C’est le ministère de la Justice, dans une ordonnance adressée aux chefs des autorités judiciaires, qui a annoncé la suspension des séances civiles et administratives ainsi que des séances de conciliation et des délits de personnes non arrêtées, à partir de ce jeudi, et ce, pour une durée de 15 jours, en raison de la multiplication des cas de contamination et de l’apparition du variant Omicron.
Audiences : 15 jours de suspensions
Après la gréve des avocats, voilà que cette fois, c’est la Covid-19 qui fait que les tribunaux soient désertés. La correspondance en question montrait que le ministre de la Justice, garde des sceaux, avait donné son feu vert pour suspendre les séances pour une durée de 15 jours, à compter de jeudi.
Bien que plusieurs séances vont être mises au placard, d’autres, plus urgentes, vont se tenir lors de ces 15 jours, indique la même source. La correspondance souligne en effet que les séances d’urgence et celle des détenus se poursuivraient, et ce, tout en tenant compte des mesures préventives.
Quant au travail des juges du parquet, il fera l’objet d’adaptations qui seront effectuées par les procureurs de la République et les procureurs de la République en fonction des circonstances et données liées à l’évolution de la pandémie dans chaque région.
Cette mesure exceptionnelle prise par le ministère de la Justice vise principalement à protéger les employés du secteur, mais également les citoyens, de contracter le virus et de renforcer les rangs des contaminés qui se comptent désormais par centaines.