Le ministre de la Justice Belkacem Zeghmati s’est exprimé ce jeudi 11 février sur l’affaire des bracelets électroniques.
Intervenant à l’assemblée populaire nationale APN, le garde des Sceaux a d’emblée déploré la non-concrétisation de ce projet. Il s’agit, selon lui, « d’un rêve qui s’est évaporé pour cause des problèmes techniques qui ont empêché la concrétisation du projet ».
À ce propos, le ministre a rappelé que l’affaire des bracelets électroniques se trouve actuellement entre les mains de la justice auprès du tribunal de Sidi Mhamed.
Il convient de rappeler que l’affaire du marché des bracelets électroniques lancée en 2018 par l’ancien ministre de la Justice Tayeb Louh, a refait surface le mois d’octobre de l’année écoulée.
Suite à une enquête, diligentée récemment par les services de la police judiciaire, l’ancien garde des Sceaux, Tayeb Louh avait été inculpé. L’enquête avait également abouti à l’arrestation du directeur chargé de la modernisation au ministère de la Justice, de cette époque.
L’enquête en question a été élargie à plusieurs anciens hauts responsables au ministère de la Justice, voire même à d’autres anciens ministres qui ont donné leur aval pour cet achat.
Situation des prisons et des détenus
Dans son allocution devant les membres de l’APN, le ministre de la Justice Belkacem Zeghmat a également évoqué la question de la situation des prisons et différentes institutions pénitentiaires en Algérie.
Selon lui, les autorités accordent une grande importance à ce secteur, notamment en ce qui concerne l’amélioration du traitement des détenus dans le milieu carcéral.
Il note également l’importance accordée à l’insertion sociale des prisonniers, citant une nette amélioration auprès des indicateurs internationaux. Dans ce sens, il évoque le développement des programmes d’insertion sociale dans les prisons.
Dans ce même contexte, il avance la possibilité de faire sortir les institutions pénitentiaires du milieu urbain.
