Placé sous contrôle judiciaire, Karim Tabbou relâché

Placé sous contrôle judiciaire, Karim Tabbou relâché

L’homme politique et figure emblématique du Hirak, Karim Tabbou, a été présenté aujourd’hui, jeudi 29 avril devant le juge d’instruction près le tribunal de Bir Mourad Raïs.

Placé en garde à vue le soir du mercredi 28 avril à  la division ouest de la police judiciaire, sise à Chateauneuf,  dans la capitale Alger à la suite d’une plainte déposée par le président du Conseil national des droits de l’homme Bouzid Lazehari, le porte-parole de l’Union démocratique et sociale (UDS, parti non agréé), Karim Tabbou vient d’être relâché, il a été  placé sous contrôle judiciaire.

Enterrement d’Ali Yahia Abdennour

Pour rappel, Karim Tabbou, qui figure aujourd’hui parmi les figures emblématiques du Hirak en Algérie, a été arrêté suite à une plainte déposée contre lui par le président du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), Bouzid Lazhari, comme cela a été indiqué hier par l’avocat de Tabbou, Me Ali Fellah Benali.

Karim Tabbou a été convoqué au commissariat afin qu’il réponde d’une plainte déposée contre lui par Bouzid Lazhari. Ce dernier accuse Tabbou d’avoir porté « atteinte à ses droits et à ses libertés » après les « insultes » que Tabbou, « et ceux qui ont été avec lui »,  ont proféré contre lui lors des funérailles de l’avocat Ali Yahia Abdenour, vétéran du combat pour les droits de l’Homme en Algérie.

La scène dont parle Lazhari a fait le tour de la toile. Lors des funérailles du doyen des défenseurs des droits de l’homme Me Ali Yahia Abdenour, décédé avant-hier dimanche,  Bouzid Lazhari s’est retrouvé face à un Karim Tabbou Hystérique qui lui demandait, en criant frénétiquement, de quitter les lieux.