Les Algériens sont friands de fast-food et les enseignes se multiplient, mais à quelques exceptions près les multinationales ou groupes étrangers restent très peu implantés sur le territoire national. Marché très prometteur, KFC géant du poulet frit mondialement connu envisagerait de s’installer en Algérie.
D’après nos sources, une équipe reliée à KFC est déjà en place pour préparer une éventuelle ouverture à Alger dans quelques semaines.
Azadea, le groupe libanais de franchise est derrière cette installation. Présent déjà depuis une dizaine d’années en Algérie avec le lancement des marques Zara et Mango, il est bien implanté et serait d’une aide précieuse à KFC. En effet, basé à Beyrouth depuis plus de 40 ans, Azadea est considéré comme la première société de vente au détail dans le segment de la mode mais représente aussi de nombreuses enseignes de marques d’appareils, d’accessoires, de chaussures, de meubles et gère aussi des boulangeries, des cafés et des restaurants.
KFC est une enseigne du groupe Yum! Brands, leader de la restauration à travers la planète (39 000 unités dans 125 pays différents avec des marques comme Taco Bell et Pizza Hut). L’enseigne de poulet est quant à elle déjà implantée dans 110 pays, il a ouvert 16 000 restaurants et près de 80 % des 18 000 restaurants KFC sont gérés en franchise.
Quick avait quant à lui échoué il y a quelques années
En termes d’alimentation dite “rapide” ou plus communément appelée “fast-food” le marché algérien est un terrain de rêve pour les grandes enseignes. Quick avait tenté l’expérience il y a quelques années mais en vain.
En 2007 le groupe s’est installé en Algérie grâce à un franchisé indépendant : le groupe Olivier Bertrand. Néanmoins, l’enseigne n’a pas fait long feu et après 4 années d’activité seulement, Quick a fermé ses portes sans prévenir licenciant l’ensemble de son personnel du jour au lendemain.
Les économistes justifient le manque de franchises en Algérie, et ce départ par les contraintes imposées par le pays comme l’obligation de tout fabriquer localement, la nécessité d’obtenir une autorisation de la Banque d’Algérie pour tout transfert de droits d’entrée et de royalties, et la cherté des baux commerciaux mais aussi le manque d’ une industrie nécessaire à ce type d’activité.