Né avec une malformation et amputé des deux jambes, Khaled Mohamed Amine vit avec deux prothèses. Un handicap qui ne l’a pas empêché de développer un intérêt pour le Basketball dés son plus jeune âge, mais si le handicap ne l’a pas empêché de poursuivre cette passion, sa situation financière pourrait le freiner d’aller jusqu’au bout de ce rêve, qui est de pouvoir jouer avec l’équipe nationale algérienne du handibasket.
Le jeune homme originaire d’Oum EL Bouaghi, a été abandonné par ses parents et a passé toute son enfance dans un orphelinat à Constantine. Malgré le handicap et l’enfance difficile Khaled Mohamed Amine a réussi a intégré l’équipe de handibasket de Constantine et a poursuivi cette aventure pendant dix ans.
Il se fixe un nouvel objectif : rejoindre l’équipe nationale. Le rêve se réalise, mais fait vite face à un nouvel obstacle, cette fois-ci le handicape s’aligne avec la situation financière et refait surface. Pour pouvoir jouer Khaled aura besoin d’un fauteuil roulant qui dépasse ses capacités financières. Le jeune basketteur décide alors de frapper à plusieurs portes y compris celle du wali de Constantine, mais ce dernier refuse de lui accorder tout aide. Ayant déjà bénéficié d’un logement social F2 , les autorités estiment qu’il « en a eu assez » et lui reprochent même sa participation au Hirak qui, selon le jeune homme, est la raison principale de ce refus.
Ne perdant pas espoir Khaled Amine décide de solliciter d’autres usines de marques à Constantine, la même réaction, si toutefois il y en a une, lui est destinée, c’est-à-dire le refus.
Questionné sur le rôle de l’équipe national, le para-athlète explique que «Fournir des fauteuils au joueurs ne relève pas des taches de l’équipe nationale, mais de la fédération » ajoutant que « les chaises importées par la fédération ne répondent pas aux besoins des para-athlètes, pour cela les fauteuils doivent être fait sur-mesure ».
Selon l’interviewé, le Fauteuil roulant de sport Elite par RGK est celui utilisé par ses confrères, car il est entièrement fabriqué aux dimensions du joueur et répond à ses besoins. Le coût de ce fauteuil dépasse les 7000 euros et c’est lui que Khaled rêve d’avoir.
Si Khaled Mohamed Amine lutte pour pouvoir se procurer le fauteuil roulant c’est parce que « le basketball représente tout pour moi et je ne peux imaginer ma vie sans ce sport » et sans ce fauteuil , le jeune homme risque de se voir confisquer cette passion qui lui a permis de surmonter les difficultés de la vie.
Dons et renseignements.
Le numéro de téléphone du concerné: 0793847678
Son compte CCP
M.A.Y
