Dans la nuit de samedi à hier dimanche, la salle du Centre culturel a abrité une grande fête organisée en l’honneur des enfants à circoncire.
La salle s’est révélée trop exiguë pour recevoir tant de monde, des mères de famille qui n’ont pas les moyens d’organiser une fête pour célébrer la circoncision de leur fils comme l’exigent les pratiques sociales de notre époque.
En effet, la fête de la circoncision coûte très cher de nos jours. Les familles qui ont les moyens se permettent la location d’une grande salle, un groupe artistique, une tenue traditionnelle pour l’enfant, des tenues de parade pour les membres de la famille pour donner une image de prospérité et mettre plein la vue aux jaloux et à ceux qui n’ont pas les moyens ; et ces derniers sont très nombreux, surtout les familles qui émargent au filet social. Aussi, dans une ambiance de joie qui aura duré une soirée, pour inscrire le souvenir de ce moment de la vie de l’enfant, les familles pauvres n’hésitent plus maintenant à s’inscrire à cette cérémonie collective organisée ici et là dans de nombreuses villes du pays car la pauvreté n’est pas la caractéristique spécifique à une seule région ou une seule ville. La fête qui a débuté vers 22 h, en cette 20e nuit du Ramadhan, a duré tard dans une salle en liesse où rien ne manquait, depuis les tenues traditionnelles aux gateaux du Ramadhan, en passant par la musique.
Selon la présidente de la commission des affaires sociales de l’APC, Mme Abdelmoutaleb Bakhta, c’est le maire Moussa Ferrah qui a payé de ses propres deniers les tenues traditionnelles pour les 32 enfants tandis que la présidente, elle, a couvert les frais de réception, gâteaux et boissons pour tous les invités. Toujours selon la même source, l’association Errahma, quant à elle, s’est chargée de l’organisation de la fête et de son déroulement.
Au fond de la salle, plusieurs élus dont le P/APC ont assisté à la cérémonie.
Karim O.