Après les attentats de ce jour en France et en Tunisie, voilà que les criminels s’en prennent aux fidèles en prière, ce vendredi saint, dans une mosquée (Imam As-Sadek), fréquentée par les musulmans chiites, dans la région de Sawaber à Koweït city.
Dans un bilan encore provisoire établi par des services d’urgences koweitiens, il est question de 25 morts et 202 blessés.
Daesh, qui a procédé à des attaques similaires ces dernières semaines en Arabie saoudite et au Yémen, a revendiqué cet attentat suicide dont la date et l’heure n’ont bien sûr pas été choisies au hasard. La déflagration s’est produite au moment de la grande prière, au second vendredi du mois de jeûne sacré du mois de Ramadhan.
Dans un communiqué, la «Province de Najd», qui s’est récemment manifestée comme la branche saoudienne de Daesh, affirme qu’un kamikaze, Abou Souleiman al-Muwahhid, a perpétré l’attentat contre une mosquée qui «répandait l’enseignement chiite parmi la population sunnite».
Peu après cet attentat, l’émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmed al-Sabah, s’est rendu en personne sur le lieu de l’explosion.