La pandémie de la COVID-19 en est à sa quatrième vague en Algérie et comme l’état des lieux évolue et les chiffres sont en baisse, le professeur Merzak Gharnout livre son analyse.
Dans une déclaration accordée ce vendredi 25 février à Radio Setif, le Pr Gharnout, doyen de la faculté de médecine d’Algérie, évoque une fin de cette quatrième vague. Selon lui, la situation est assez stable et le personnel soignant arrive à gérer la situation avec un nombre de patients hospitalisés assez bas. « Par exemple à l’hôpital de Beni Messous, il y a actuellement 8 patients covid », a-t-il souligné.
De plus, même si la population vaccinée n’est pas encore suffisamment importante, les personnes atteintes se présentent avec des symptômes bénins, pouvant facilement être pris en charge.
Le spécialiste a tenu, par ailleurs, à souligner que cette vague risque de ne pas être la dernière. « L’éventualité d’une cinquième vague reste présente. D’où l’importance de se faire vacciner, mais aussi de conserver les mesures barrière », a-t-il expliqué.
Une baisse considérable des cas au bilan
Selon le dernier bilan du Ministère de la Santé, l’Algérie n’a enregistré que 115 nouvelles contaminations, ce jeudi 24 février contre 123 cas confirmés la veille.
Une baisse qui ne cesse de s’accentuer et qui marque donc la fin de cette quatrième vague de COVID-19 laissant un peu de répit au personnel médical algérien, avec en plus une diminution des admissions en soins intensifs avec seulement 14 patients admis en réanimation.