La 8ème session de la commission mixte algéro-émiratie s’ouvre aujourd’hui à Alger sous la présidence du ministre des Finances, Karim Djoudi, et du ministre émirati de l’Economie, M. Soltane Ben Saïd El Mansouri.
Arrivé hier à Alger, ce dernier a affiché l’intérêt de son pays d’investir dans le tourisme et l’industrie en Algérie.
Il a évoqué l’intention des Emirats arabes unis de réaliser des projets d’investissement dans ces secteurs.
«Nous sommes très intéressés par l’investissement dans plusieurs secteurs, notamment l’industrie et le tourisme», a déclaré M. El Mansouri, soulignant que l’Algérie «recèle d’importantes potentialités dans le domaine industriel qui lui permettent d’établir un partenariat stratégique».
C’est le cas également dans le secteur du tourisme, toujours selon l’hôte de l’Algérie qui n’a pas manqué de mettre en exergue l’expérience émiratie dans le domaine touristique et la possibilité d’établir un partenariat avec l’Algérie pour le développement de ce secteur.
En plus du tourisme et de l’industrie, les EAU comptent investir dans d’autres secteurs et renforcer davantage leur présence en Algérie. Le ministre émirati a, par ailleurs, relevé l’excellence des relations entre les deux pays. Cette 8ème session de la commission mixte algéro-émiratie sera, selon lui, l’occasion de «faire le point sur les modes et moyens de renforcer et de diversifier la coopération» et de dégager de nouvelles recommandations pour l’avenir des relations bilatérales exceptionnelles.
De son côté, M. Djoudi a souligné que la session d’aujourd’hui sera l’occasion d’«évaluer les relations économiques entre les deux pays et [de] donner un nouvel élan aux relations bilatérales aussi bien pour l’investissement que pour la coopération entre les entreprises de l’Etat».
Les travaux de la 7ème session ont été sanctionnés pour rappel par la signature d’une série d’accords visant à développer la coopération bilatérale.
Les textes juridiques portant sur la création d’un conseil d’hommes d’affaires et la coopération dans les domaines des archives, du social, de la normalisation, de la formation et l’enseignement professionnels, de la promotion des exportations et de l’éducation ont également été signés.
Par Samira Imadalou