La Badr élargit ses prestations de e-banking

La Badr élargit ses prestations de e-banking

La Banque de l’agriculture et du développement rural (Badr) a lancé jeudi à Alger son nouveau système informatique qui permet de rendre les services e-banking beaucoup plus performants avec notamment la possibilité d’effectuer plus de transactions en ligne et d’obtenir des services monétiques dans toutes les agences.

Baptisé  » Badr-imtiaz, ce nouveau système lancé au niveau de l’Agence Badr de Cheraga, comme agence pilote, permet aux clients de la banque d’effectuer leurs opérations et transactions bancaires à distance et en temps réel avec davantage de sécurité.

Outre la possibilité pour les clients de faire leurs transactions au niveau de toutes les agence de la Badr, ce système permet de faire pratiquement toutes les opérations et transactions en ligne, a déclaré P-dg de la Badr M. Boualem Djebbar.

La cérémonie de lancement de ce système s’est déroulée en présence du ministre des Finances Hadji Babaammi et du ministre délégué chargé de l’Economie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Mouatassam Boudiaf.

Ces services seront accessibles dans les quelques mois à venir pour tous les clients de la Badr dont le nombre dépasse les 3 millions, a expliqué M. Djebbar.

Le même responsable a souligné aussi que « Badr-imtiaz » est « un grand pas » vers la dématérialisation totale des transactions bancaires et traduit la volonté des pouvoirs publics d’adapter le système bancaire national aux standards internationaux.

Interrogé par ailleurs sur le service du e-paiement, M. Djebbar qui est également président de l’Association des banques et établissements financiers (Abef) a indiqué qu’environ 28.000 opérations de e-paiement ont été effectuées depuis le lancement de ce service en octobre dernier.

Le ministre des Finances a relevé pour sa part l’importance des campagnes de sensibilisation pour vulgariser ce nouveau système auprès des clients de la banque.

Il a également mis l’accent sur le renforcement de la formation dans le domaine des technologies numériques car il s’agit, souligne-t-il, d’ »un instrument incontournable dans le processus de modernisation et la numérisation des systèmes financiers ».

M. Babaammi a appelé dans ce sens à la création d’une entreprise spécialisée dans les services bancaires et financiers avec pour but de capitaliser les compétences nationales et réduire ainsi la facture d’importation des technologies informatiques dédiées au secteur financier.

Interrogé sur les dernières recommandations de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) M.Babaammi a affirmé que « le FMI n’a pas à s’ingérer dans notre politique économique intérieure », ajoutant que quelques recommandations techniques formulées par le Fonds peuvent être retenues.

Concernant les crédits sans intérêts, M. Babaammi a indiqué que ce projet est en phase d’étude et il sera soumis au gouvernement une fois finalisé.