La CAF tranche aujourd’hui le sort de la CAN-2015 : L’heure de vérité pour Hayatou

La CAF tranche aujourd’hui le sort de la CAN-2015 : L’heure de vérité pour Hayatou

Le comité exécutif de la CAF, qui doit se réunir aujourd’hui au Caire, est appelé à trancher définitivement le sort de la CAN-2015, et ce, après le lâchage du Maroc. À en croire les dernières informations en provenance de la capitale égyptienne, il semble de plus en plus clair que la CAF possède des solutions de rechange pour maintenir la CAN à ses dates initiales, c’est-à-dire entre le 17 janvier et le 8 février prochains, et éviter le report.

Dans une interview publiée par le site de RFI, le Congolais Constant Omari, membre du bureau exécutif de la CAF, réitère qu’“il est hors de question de reporter la Coupe d’Afrique des nations 2015”. Le membre du comité exécutif de la Confédération africaine (CAF) assure qu’“il y va de la survie de la CAF”. “Ce qui est sûr et certain au jour d’aujourd’hui, c’est qu’il n’est pas question de reporter cette compétition”.

Et d’ajouter : “Sur les plans sportif, marketing et financier, sur le plan même de l’existence de la CAF, nous avons développé un argumentaire suffisant pour justifier que cette compétition n’a jamais été reportée depuis 1957.

Il y va de la survie même de la Confédération africaine de football. Le comité exécutif pourra donc statuer en toute responsabilité et prendre les décisions nécessaires (le 11 novembre, aujourd’hui ndlr) pour l’évolution et le développement du football africain. (…) Imaginez un seul instant que nous reportions cette compétition : quels seraient les conséquences financières pour la CAF et les effets collatéraux sur ses partenaires commerciaux ou vis-à-vis du calendrier international ? (…) En fonction de l’état des lieux présenté par le secrétariat général de la CAF, nous allons prendre la décision qui s’impose. La maison Confédération africaine de football n’est pas en feu. Il n’y a pas péril en la demeure.”

Quelle solution donc pour la CAF ? Différents scénarios se présentent pour la CAF, à commencer par une coorganisation de la CAN par deux pays. Le Nigeria et l’Angola seraient preneurs. En tout cas, Hayatou, qui se retrouve au pied du mur pour avoir soutenu mordicus qu’il n’est pas question de reporter la CAN contre l’avis même de certains membres du comité exécutif, doit sauver la face. Justement l’information révélée par Liberté, faisant état de voix discordantes au sein du bureau exécutif de la CAF par rapport au refus de reporter la CAN, a fait réagir Junior Binyam, le directeur médias de la CAF.

Ce dernier, dans un mail envoyé, à Liberté soutient qu’en “rapport avec votre article publié dans Liberté, prière de noter que la décision du comité exécutif de la CAF de ne pas accéder à la demande de report du Maroc a été prise à l’unanimité de ses membres le 2 novembre, au Palais des nations, à Alger. Pas une seule voix dissonante ne s’est fait entendre à l’occasion. Et ce, pour les raisons pertinentes exposées dans le communiqué publié par la CAF le 3 novembre dernier”.

Junior Binyam dit bien à l’occasion, car des “voix dissonantes” se sont fait entendre en dehors du cadre de la réunion, ce qui a même provoqué le courroux du chef Hayatou. Le reste n’est bien sûr que solidarité de façade !