Le chercheur algérien résident aux Etats-Unis, professeur Elias Zerhouni, s’est exprimé, hier, mardi 5 mai, sur la propagation de la pandémie du coronavirus (Covid-19).
Lors d’une téléconférence organisée par le Conseil national économique et social (CNES), le chercheur algérien a indiqué que la chaleur de l’été devrait ralentir la propagation du virus.
« On n’est pas sure de l’impact de l’été, mais nous pensons qu’il va y avoir une régression pendant cette saison », a indiqué Pr Zerhouni.
Le chercheur a expliqué que trois scénarios sont projetés par la communauté scientifique : un scénario en « V » soit une chute brutale et une reprise brutale, un scénario en « U » avec une chute brutale et une reprise progressive, à partir du début 2021, en un cycle, et autre scénario en « W » qui prévoit une chute brutale et une reprise grâce à l’effet de l’été mais une rechute en octobre/novembre puis une reprise sur toute l’année 2021.
« Le secteur de la recherche va subir des années de vaches maigres »
Elias Zerhouni
Évoquant l’impact du Coronavivrus sur les systèmes de santé, le professeur a estimé que le secteur de la recherche va subir des années de vaches maigres en raison des difficultés financières.
« La pandémie va permettre de renforcer l’idée de création d’un organisme qui développera un système de surveillance, de prévention et de préparation à ce type de maladie », a ajouté Pr Zerhouni.