La charnière centrale des Verts source de tous les maux : Antar Yahia plaide pour la stabilité, Bougherra attend le retour de Halliche

La charnière centrale des Verts source de tous les maux : Antar Yahia plaide pour la stabilité, Bougherra attend le retour de Halliche

Tout le monde s’accorde à dire que le secteur défensif algérien, notamment son axe central, jadis maillon fort des Verts, est devenu la source de tous les maux des sélectionneurs nationaux qui se sont succédé à la barre technique nationale, depuis le départ de Rabah Saâdane en 2010. Les récentes sorties des Fennecs, version Christian Gourcuff, confirment on ne peut mieux cette descente aux enfers de la défense algérienne, au point où le technicien français ne sait plus à quel saint se vouer pour arrêter l’hémorragie.

Il faut dire que les changements fréquents au niveau de la charnière centrale sont certainement pour beaucoup dans cet état de fait. C’est l’avis de la plupart des observateurs, et aussi de l’ancien capitaine des Verts, Antar Yahia.L’actuel joueur d’Angers, troisième du classement de la Ligue 1 français, estime d’ailleurs que la faiblesse de la charnière centrale algérienne trouve son explication dans son instabilité.

«C’est tout à fait logique que l’axe central des Verts perde beaucoup de sa solidité vu les changements fréquents intervenus dans sa composante. Pour une raison ou une autre, l’entraîneur national ne parvient pas à aligner la même paire ou triplette centrale pour deux matchs de suite. Un compartiment aussi sensible comme celui de la charnière centrale défensive a besoin d’une grande stabilité. Si de notre temps nous étions le maillon fort de l’équipe nationale, c’est parce que Bougherra, Halliche et moi, enchaînions les matchs au point où les automatismes étaient travaillés de manière très cohérente. Chacun de nous savait où son partenaire allait se positionner selon les situations du jeu», explique le héros d’Oum Dourman.

Pour sa part, Madjid Bougherra, dont l’apport était très visible lors de la dernière CAN à l’issue de laquelle il avait pris sa retraite internationale, ne veut pas trop dramatiser, estimant que l’effectif algérien dispose en son sein de joueurs pétris de qualités ayant les capacités pour évoluer très à l’aise au niveau de la charnière centrale.«Seulement, il leur faudra un déclic pour prendre confiance en leurs capacités», dit-il, rassurant au passage que le retour prochain de blessure de Rafik Halliche redonnera de l’équilibre à l’arrière garde algérienne qui ne cesse de prendre l’eau de toute part.

Hakim S.