L’ancien patron du conglomérat financier China Huarong, Lai Xiaomin, a été exécuté ce vendredi, 29 janvier, après avoir été condamné à mort en début janvier pour corruption, détournement et polygamie.
La Chine a exécuté, ce vendredi, 29 janvier, l’ancien patron du conglomérat financier China Huarong, Lai Xiaomin, qui avait été jugé et condamné pour avoir touché des pots-de-vin d’une valeur de 215 millions d’euros et tenté d’en obtenir 13 millions supplémentaires.
Le mis en cause a été jugé pour détournement de fonds publics qui s’élèvent à 3.1 millions d’euros. « Les montants étaient extrêmement importants, les circonstances particulièrement graves et les intentions extrêmement malveillantes », avait détaillé un tribunal de Tianjin, dans le Nord de la Chine.
Condamné à mort en début janvier, l’ancien patron du groupe China Huarong avait également été reconnu coupable pour polygamie. En effet, Lai Xiaomin a été condamné pour avoir «vécu longtemps avec d’autres femmes», en dehors de son mariage, et avec qui il a eu des «enfants illégitimes».
Les aveux de Lai Xiaomin avaient été repris par la télévision publique en Chine, qui avait également diffusé des images d’un appartement à Pékin, qui devait lui appartenir, avec des coffres-forts et armoires remplies de liasses d’argent liquide.
La Chine ne donne pas de précision concernant le mode d’exécution
La condamnation à mort est une sentence inhabituelle en Chine, notamment à l’encontre des hauts dirigeants économiques du pays, cependant Lai Xiaomin n’a pas été épargné, même si les autorités n’ont pas précisé son mode d’exécution.
Il convient de noter que depuis 2012, le pays a lancé une vaste campagne contre la corruption, après l’arrivée du Président Xi Jinping à la tête du Parti communiste chinois (PCC). Depuis, pas moins d’un million et demi de cadre du PCC ont été sanctionnés par la justice.
