La circulaire du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales non respectée: Les plages Tamaris et Matarès privatisées par les plagistes

La circulaire du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales non respectée: Les plages Tamaris et Matarès privatisées par les plagistes

La circulaire du ministre de l’Intérieur portant sur l’interdiction de donner les plages en concession au privé n’est pas du tout respectée dans plusieurs communes du littoral. À la plage Tamaris de Aïn Taya, sur la côte est d’Alger, et celle du complexe touristique Matarès à Tipasa, pour ne donner que ces deux exemples, les familles ou des  groupes de jeunes gens sont confrontés aux mêmes contraintes rencontrées les années précédentes.

Dès qu’ils accèdent à la plage, les estivants, même s’ils arrivent très tôt (8h du matin), ne trouvent pas de places pour installer leurs propres parasols, à proximité de l’eau, afin de pouvoir surveiller la baignade des enfants. “Les plagistes ont installé injustement leurs tables, chaises et parasols sur toute la surface de la plage. Ils n’ont rien laissé pour les autres estivants qui ramènent eux-mêmes leurs accessoires”, témoignent des pères de famille venus passer une journée de détente, la journée du vendredi, qui a enregistré un pic de température. Les tables et chaises sont louées entre 1 000 et 1 500 DA. À Matarès, il faut payer, en sus, un droit d’accès de 400 dinars.