Alors que les Nations unies estiment que la répression s’est accrue depuis le début de la mission de la Ligue arabe, Hillary Clinton a violemment critiqué Damas.
“Au lieu de prendre ses responsabilités, le président
syrien
trouve des excuses et accuse des pays étrangers de conspirations si importantes qu’elles inclueraient même l’opposition syrienne, la communauté internationale, les médias internationaux, et la Ligue arabe”, a lancé hier la secrétaire d’Etat américaine.
Un peu plus tôt, Bachar al-Assad galvanisait ses supporters en plein centre de Damas. La veille, le président syrien s‘était moqué des observateurs de la Ligue arabe. L’un d’entre eux a abandonné la mission, accusant Damas de crimes de guerre.
Une violence qui a coûté la vie à un journaliste français. Grand reporter, Gilles Jacquier travaillait pour France télévision lorsqu’il a été tué par un tir d’obus dans la ville de Homs. Il avait reçu en 2003 le prix Albert-Londres, une des plus importantes distinctions de la presse française.