Apparemment, la situation ne s’est pas encore calmée dans les rangs des islamistes qui continuent de dénoncer la réforme de l’école et la suppression de la filière des sciences islamiques et sa marginalisation dans l’école Algérienne.
La coordination nationale des enseignants des sciences islamiques ont décidé de recourir à la justice contre la ministre de l’Education nationale Nouria Benghebrit pour « Violation des valeurs de la société algérienne et falsification de l’identité nationale ».
Lors d’un communiqué de presse issue de la récente réunion de la coordination tenue à Alger, cette dernière a contesté la décision du ministère de l’Education nationale de vouloir supprimer les sciences islamiques du calendrier du baccalauréat qui est en cours d’être adopté, en particulier que les récentes déclarations des responsables auprès dudit ministère aient dévoilé la proposition qui fera des sciences islamiques une matière secondaire ou une matière de choix pour les branches littéraires.
A cet effet, le président de la coordination Boudjemaa Chihoub a dévoilé lors d’une déclaration accordée à Echorouk que la réunion de ce mardi tenue en présence des représentants des 48 wilayas, est intervenue comme réaction aux réformes de la deuxième génération considérées comme « vive atteinte à l’identité nationale ».
«Je dénonce l’orientation vers la classification des sciences islamiques en tant que matière secondaire, même si cette option n’est pas officiellement retenue dans le cadre de la réforme de l’examen. On revendique un maintien non-négociable des sciences islamiques comme matière essentielle ainsi que l’Arabe, le Tamazight et l’histoire, et la réhabilitation de la matière avec la révision à la hausse du coefficient », a-t-il dévoilé.
