«La crise du lait risque de s’aggraver à Alger»

«La crise du lait risque de s’aggraver à Alger»

La crise du lait en sachet à refait surface dans le pays. Même si à l’échelle nationale, elle est considérée réduite, dans la capitale Alger, la situation commence à s’aggraver car 20% des commerçants algérois, refusent de vendre du lait en sachet. Ce constat alarmiste est celui du président de l’APOCE, Mustapha Zebdi, qui souligne que « la raison de l’apparition de la crise du lait en sachet est nouvelle : elle est l’invitée surprise d’une décision, pourtant aux louables intentions…»

En effet, à l’effet de partir à la quête des réponses sur les raisons de l’apparition de la crise du lait en sachet qui commence à se faire de plus en plus rare dans la capitale Alger, nous avons décidé de solliciter l’avis du président de l’APOCE, une association qui active dans le domaine de la défense des droits du consommateur algérien.

Ainsi, joint par nos soins tôt dans la matinée d’hier, Mustapha Zebdi a bien voulu partager les premiers résultats d’un travail d’enquête ayant été mené sur le terrain par les membres de l’APOCE. Révélant, par ordre chronologique les états de fait de l’actuelle situation, qui peut s’aggraver, selon ses dires dans la capitale Alger, le président de l’APOCE, s’arrête d’abord, sur les prémices de la pénurie de lait, et précise : «la crise du lait en sachet a fait suite» à la décision, aux louables intentions, des autorités, d’interdire aux commerçants d’exposer leurs produits à l’extérieur de leurs établissements».

Dans les détails, il indique qu’«il y a maintenant près de deux semaines que les autorités locales de la wilaya d’Alger, ont instruit les commerçants à ne plus exposer leurs marchandises à l’extérieur des commerces». Cela avant d’ajouter que «l’APOCE, n’est pas contre cette décision, positive, qui vise en premier lieu la protection des droits et de la santé du consommateur». Chiffre à l’appui, Zebdi révèle qu’à la suite de cette décision dont les intentions sont louables, 20% des commerçants algérois, refusent de proposer le lait en sachet à la vente».

Mohamed Amrouni