Les accidents de la route font classer l’Algérie comme l’un des pays dont on risque le plus de mourir sur les routes. C’est pour cette raison que le ministère des Transport, et celui de l’Intérieur, emploient leurs efforts à trouver des solutions à ce problèmes et à ses causes, notamment à l’excès de vitesse.
Les éléments de la gendarmerie nationale ainsi que ceux de la police, peuvent recourir au retrait de permis de conduire des automobilistes pour diverses raisons. Cette procédure n’a apparemment pas fait ses preuve dans la lutte contre les accidents de la route en constante augmentation en Algérie.
Jugée peu dissuasive, cette mesure a été l’objet d’une intervention du ministre des transports qui a préconisé son remplacement par une mesure alternative qui consiste en la délivrance d’un PV de contravention assorti d’une amende au montant doublé.
Le ministre fixe la date
Aujourd’hui, le 24 janvier, les deux ministères de l’Intérieur et des Transport ont décidé de suspendre l’utilisation de la procédure du retrait de permis à partir de 1er février prochain. À la place du retrait de permis, les instances compétentes comptent mettre en place un système de points.
Mais en attendant la mise en place de ce système, les contrevenants vont devoir se contenter de payer des amendes, fait savoir un communiqué co-signés par les ministères des Transport et de l’intérieur. Les policiers/gendarmes vont garder donc le permis du contrevenant et le lui restituer dès qu’il paie son amende.
Dorénavant, et en l’absence du retrait de permis, les agents de l’ordre pourront garder les permis des conducteurs ayant commis des infractions et leur donner à la place un document qui va leur permettre de conduire pendant une durée de 10 jours. Le même communiqué affirme que les contrevenants pourront payer les amendes dans un délais de 45 jours au maximum. Si ce délai est dépassé, le montant de l’amende va augmenter.