Les marches du 22 février ont expiré une bouffée d’espoir que la jeunesse n’a pas hésité a inhaler pour l’expirer à leur tour sous forme de Hashtag, challenges, rencontres et événements, lancées un peu partout sur les réseaux sociaux. Pour un même et un seul but : une Algérie propre.
L’initiative commence par les jeunes manifestants qui nettoient les rues après chaque marche et se poursuit avec le « Trashtag challenge » lancé par Younes, un Algérien activiste de 27 ans. Et la « silmiya nadifa« , « Pacifique, propre. » En français, une action qui constitue à distribuer des sacs pour les manifestants afin de ramasser les déchets qu’ils trouvent en marchant. L‘effort commun qui a d’abord commencé dans les rues,forêts et plages, s’est ensuite propagé pour atteindre les établissements publics tels les hôpitaux et les universités. Des artistes et des amateurs répondent présent à l’appel, les pinceaux ont vite rejoint les sachets, les rues sont nettoyés et les murs repeints et décorés.
Ces compagnes de nettoyage que connaît l’Algérie en ce moment, ont inspiré aux volontaires le nom de décennie blanche pour baptisé cette nouvelle ère rafraîchissante.
M.A.Y
