Le procès de l’ancien garde des Sceaux Tayeb Louh impliquant plusieurs autres anciens responsables au département de la justice a été ouvert dimanche dernier. Après les auditions des accusés, place aux plaidoiries des défenses.
Lors de l’audience tenue ce mardi 12 octobre 2021, la défense du frère et conseiller de l’ancien président, Saïd Bouteflika, a demandé l’acquittement total de son client des accusations portées à son encontre.
Il s’agit notamment des accusations portées contre Saïd Bouteflika dans l’affaire de l’annulation des mandats d’arrêt internationaux lancés contre l’ancien ministre de l’Énergie Chakib Khelil et des membres de sa famille.
Ainsi, Me Hadjouti a plaidé que son client n’est aucunement impliqué dans l’annulation de ces mandats d’arrêt, tout en soulignant que c’est l’ancien président, en l’occurrence Abdelaziz Bouteflika qui avait été derrière cette décision.
Selon lui, ce dernier avait donné des instructions dans ce sens à l’ancien ministre de la Justice Tayeb Louh. À ce propos, l’avocat s’est demandé du rôle qu’aurait pu jouer son client dans cette affaire.
Concernant l’accusation d’abus de fonction, la défense de Saïd Bouteflika affirme que son client n’avait aucune relation avec Tayeb Louh ou l’ancien inspecteur général Belhachemi Tayeb, dans les affaires de la chaine Beur TV et Sonatrach 2.
Saïd Bouteflika risque 7 ans de prison ferme
Pour rappel, le procureur général près le tribunal criminel de Dar El Beida (Cour d’Alger) avait requis hier lundi une peine de 10 ans de prison ferme à l’encontre du principal mis en cause, Tayeb Louh.
Une peine de 7 ans prison ferme a été requise à l’encontre de Saïd Bouteflika, frère et conseiller de l’ancien Président Abdelaziz Bouteflika, et de l’homme d’affaires Ali Haddad.
La même peine à savoir 7 ans de prison ferme a été requise contre l’ancien Secrétaire général du ministère de la Justice, Laâdjine Zouaoui et l’ancien inspecteur général du même ministère, Tayeb Belhachemi.