Incarcérée depuis le 9 mai dernier, la cheff de parti des travailleurs restera en prison, la demande de remise en liberté présentée par son collectif d’avocats a été refusée aujourd’hui pour la troisième fois.
Examinée par la chambre d’accusation du tribunal militaire de Blida, la demande de remise en liberté de Louisa Hanoune a été de nouveau refusée indique un communiqué du PT.
« Aucune raison n’est valable pour justifier son maintien en détention provisoire qui devient de fait une condamnation provisoire puisque elle est privée de liberté et de ses droits politiques et civiques depuis 68 jours», souligne le communiqué du PT, ajoutant que cet acte s’inscrit dans dans la «nouvelle offensive des autorités contre la démocratie et les libertés».
«Le maintien de Louisa Hanoune en prison tout comme celui du Moudjahid Lakhdar Bouragaâ et des dizaines de détenus d’opinion annoncent un tournant dans la nouvelle ère ouverte le 9 mai dernier avec son incarcération», dénonce le communiqué.
Il convient de rappeler que Louisa Hanoune a été convoquée en qualité de témoin le 9 mai dernier et a été incarcérée le même jour à la prison militaire de Blida. La femme politique impliquée dans l’affaire du trio Said Bouteflika, Tartag et le général Toufik, et est poursuivie pour deux chefs d’inculpation : «d’atteinte à l’autorité de l’armée» et de «complot contre l’autorité de l’Etat»
M.A.Y