Après le succès de son film la « La Dernière Reine » où elle incarne le personnage principal, l’actrice, réalisatrice et productrice Adila Bendimerad s’est vue récompensée d’un prix pour sa performance. Le long-métrage retraçant les exploits de la reine Zaphira, la dernière reine d’Alger, a été reçu avec engouement par le public français dès sa sortie au cinéma.
Avec beaucoup de délicatesse, mais non sans courage, cette dernière défend les murs de sa cité contre l’invasion ottomane. Adila Bendimerad a donné vie à ce personnage mythique qui est au centre des anciens contes algérois.
Adila Bendimerad primée pour son rôle de « Zaphira » dans « La Dernière Reine »
Entre chagrin, devoir et courage, Adila Bendimerad dépeint une souveraine aux multiples facettes à travers son rôle. Performance remarquable qui lui a valu le prix de la meilleure actrice pour le film « La Dernière Reine » au Festival du Film Arabe de Malmö (MAFF), en Suède.
À LIRE AUSSI : La dernière reine : l’actrice Adila Bendimerd se distingue aux Émirats
View this post on Instagram
L’événement, qui se tient du 28 au 04 mai dans la capitale suédoise, vient récompenser les œuvres cinématographiques arabes les plus réussies. « La Dernière Reine » s’est ainsi distingué parmi 12 long-métrages d’origines différentes (Tunisie, Maroc, Egypte, Irak, Palestine…).
Ce n’est pas la première fois qu’Adila Bendimerad gagne une distinction. Sa prestation brillante lui avait également valu le prix « Yusr » au « Red Sea International Film Festival » en décembre 2022.
Un parcours semé d’embûches, Adila Bendimerad revient sur la diffusion de « La Dernière Reine »
Coécrit, produit et réalisé par Adila Bendimerad et Damien Ounouri, le long-métrage historique a nécessité énormément de recherches et de préparation. L’étape de la diffusion n’a pas non plus été simple pour le duo, qui s’est heurté à un problème visibilité auprès du public français, raconte Adila.
À LIRE AUSSI : « La Dernière Reine » : succès phénoménal pour le film algérien en France
La principale difficulté a été le label AFCAE (Association française des cinémas d’art et d’auteur) que le film n’a pas pu obtenir, car il est tourné en dialecte algérien. L’absence de doublage en français a déclenché une certaine réticence à diffuser le film chez les directeurs de cinéma français.
Ce n’est qu’après insistance d’un « groupe d’irréductibles » que la « La Dernière Reine » a pu obtenir une place au cinéma, explique Adila. L’œuvre a fait un tabac suite à ça, concrétisant 25 000 entrées en une semaine et s’inscrivant au top 20 du Box Office français.