La facture d’importation du lait a baissé de 40%, l’Algérien consomme 140 litres/an (Vidéo)

La facture d’importation du lait a baissé de 40%, l’Algérien consomme 140 litres/an (Vidéo)

Des stocks de poudre de lait suffisants et une facture d’importations qui baisse. Telles sont les bonnes nouvelles annoncées à la Radio nationale Algérienne, par Fethi Massar, directeur général de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL).

L’ONIL a profité de la baisse des prix sur le marché mondial pour constituer des stocks permettant de satisfaire les besoins du marché jusqu’à l’après ramadan tout en réduisant la facture des importations de 40%.

Les importations en provenance principalement de Nouvelle Zélande, d’Amérique Latine et d’Europe, s’étaient établies à 800 millions de dollars en 2014. Pour 2015, la facture a baissé à moins de 500 millions de dollars.

L’Algérie fait partie des plus grands consommateurs de lait dans le monde. L’Algérien consomme 140 litres de lait et dérivés annuellement contre 66 litres pour le marocain et de 80 litres pour la Tunisie, a indiqué Fethi Massar.

La production locale en lait reste relativement faible et ne e dépasse pas le milliard de litre annuellement alors qu’elle devrait fournir 3,5 milliard. Le DG de l’ONIL a appelé à de plus grands efforts afin de parvenir à atteindre l’objectif de l’autosuffisance en 2019.

La politique menée actuellement vise à limiter l’usage du lait en poudre importés aux seuls produits dérivés. L’Algérie dispose de 2 millions de vaches dont un million de vaches laitières.

Le ministère du commerce a relevé récemment que les prix moyens à l’importation de la quasi-totalité des produits alimentaires et agroalimentaires ont connu un recul durant les 8 premiers mois de 2015 par rapport à la même période de 2014. Une tendance qui a contribué à la baisse de la facture des importations alimentaires du pays.

Le plus fort recul des prix à l’importation a été enregistrée pour la poudre de lait et autres matières premières entrant dans la fabrication du lait avec une baisse de l’ordre de 45%, ainsi que les huiles alimentaires brutes (-23%), viandes (-17%), sucres et sucreries (-13%) et les céréales, semoule et farine (-5,5%) a indiqué une note d’analyse du ministère du Commerce sur les importations algérienne