«La femme algérienne est réduite à une danseuse», c’est le mot d’ordre sur les réseaux sociaux après le meeting organisé à la Coupole du complexe Mohamed Boudiaf à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la femme en présence de ministres et de représentants de partis politiques et de la société civile, et les reportages des chaînes de télévisions qui ont couvert l’événement.
Des scènes de danse avec des habits traditionnels de toutes les régions des pays, devant plusieurs ministres présents et politiques, à l’image du secrétaire général du Front de libération National (FLN), Amar Saadani.
Les internautes dénoncent des scènes non-appropriées à l’image de la femme algérienne, militante, cadre et citoyenne active qui contribue au développement du pays.
Par ailleurs, dans un communiqué distribué à l’issue du meeting, l’UNFA a affirmé avoir accueilli favorablement l’adoption par le parlement bicaméral, de la constitution amendée estimant que cette révision « vient couronner la série de réformes initiées par le président de la République Abdelaziz Bouteflika depuis son accession au pouvoir en 1999 ».
L’union a par ailleurs salué « l’expérience politique et l’habilité diplomatique du président Bouteflika qui a permis à l’Algérie de renouer avec la sécurité et la stabilité et de retrouver la place qui lui sied au concert des nations ».
L’UNFA a en outre salué « les acquis obtenus sous la direction du président Bouteflika, notamment en matière de promotion de la femme et sa participation à la vie politique, de criminalisation des actes de violence dont elle est victime, outre la création du fonds de pension alimentaire pour les femmes divorcées ayant des enfants à charge et la constitutionnalisation de l’égalité entre les deux sexes ».
