Le Président de la Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR), Mohammed Boukhors, a mis la lumière sur le calvaire la et précaire auxquels font face les malades chroniques atteints d’insuffisance rénale, notamment les femmes divorcées avec à leur charge des enfants insuffisants rénaux.
Selon les informations rapportées par nos confrères du journal francophone d’El Watan, le Président de la Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR), Mohammed Boukhors, a fait état des difficultés et de la précarité auxquelles sont confrontées des femmes divorcées avec des enfants souffrant d’insuffisance rénale, non assurés sociaux, à leur charge.
Très touché par leur situation, le Président de la FNIR a pointé du doigt le silence du Ministère de la Solidarité nationale, affirmant que ces citoyens malades vivent un calvaire à cause de ce silence, mais aussi à cause de « la déresponsabilisation et au dédain affichés par les responsables des bureaux sociaux des communes de leur résidence et de certains directeurs de l’action sociale ».
Dans sa lettre, adressé à la rédaction du même journal, M. Boukhors n’a pas manqué de souligner que depuis 2020, aucun Ministère ou Directeur central n’a pris le temps de les recevoir, lui et cette catégorie très fragile qu’il représente, que sont les femmes divorcées à charge d’enfants souffrant d’insuffisance rénale.
Le Président de la FNIR a expliqué que la plupart de ces malades sont démunis ou de parents pauvres non assurés sociaux, et qu’ils ne demandent ni charité ni de la compassion mais tout simplement et « légitimement » l’application de « la réglementation relative à leur cas afin de pouvoir survivre dignement et décemment ».
Que prévoit la loi relative à la protection et à la promotion des personnes handicapées ?
En effet, la réglementation prévoit des lois pour la protection et la promotion des personnes handicapées, notamment la loi n°02-09 du 08 mai 2002, dans l’article 2 relatif à la protection et la promotion de ces personnes handicapées, définies suivant leur nature et leur degré.
L’article 5 de la même loi, qui évoque les familles dont les femmes divorcées ayant à charge une ou plusieurs personnes handicapées, quel que soit l’âge, stipule que ces dernières sont éligibles à l’aide de l’État.
Seulement, M. Boukhors a souligné que les membres de la Commission locale médicale spécialisée, présidée par les Directeurs de l’action sociale (DAS), « ne possèdent pas les compétences requises pour se prononcer sur la nature et le degré du handicap ».
Par ailleurs, le Président de la FNIR a dénoncé la discrimination et la marginalisation de cette catégorie fragile de malades, notamment dans le milieu du travail et espère l’intervention du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.