Exit les biscuits roulés, place aux roll cakes ! Après les cup, mug et autre magic, voici donc les rolls.
A ceci près qu’ils n’ont de nouveau que leur appellation anglaise. Quand les trois premiers traduisaient des changements de façons et de résultats (que nous avons adoptés).
Ce qui est nouveau en revanche avec les « biscuits roulés », c’est la présentation (bien roulée donc), de tout, de la classique génoise (celle de la bûche à la crème au beurre, ou du biscuit roulé à la confiture), comme de la brioche ou du pain de mie.
Ce qui est encore nouveau, c’est de rouler aussi pour des recettes salées ! D’en faire des brochettes apéritives (suffit de prévoir une découpe mini), comme une entrée (le gâteau au pavot, tomates confites et pesto), ou le croustillant du brunch avec des tranches de brioches aplaties comme les escalopes en involtini.
Pour essayer de bien rouler, le printemps est un moment choisi, les ingrédients du marché apportant couleurs et saveurs.
En « bûche » de circonstance, la génoise est ici aromatisée et colorée de thé matcha, tartinée de chocolat blanc et pistache et encore poudrée de matcha. Le biscuit se prête aussi à l’ajout de graines de pavot, lin ou sésame noir. Pour la garniture, et selon l’arôme donné au biscuit, vous avez le choix : crème pâtissière nature, aromatisée-colorée de pralines roses, avec fruits secs concassés ou et/ou fruits frais du moment, en morceaux.
Reste à maîtriser le geste, en s’aidant d’un torchon, pour rouler, dérouler, enrouler de nouveau après avoir tartiné.
A moins de préférer les recettes toutes simples et sans biscuit : les tranches de pain de mie ou brioche sont aplaties et tartinées de fromage frais, tapenade, crème de champignons, pesto ou caviar d’aubergine, maintenues fermées à l’aide de piques en bois au besoin, et passées à la poêle ou sous le gril du four (selon la garniture), pour le croustillant en plus. Tartinez, roulez, découpez… Une folie à la portée de toutes, même les plus pressées (et moins averties) d’entre nous.
