Après les Alpes provençales, Marseille et Tunis, voilà qu’Alger organise la 4e rencontre du Réseau euro-méditerranéen des mouvements olympiques et sportifs (REMMOS). Quatre jours durant, de riches débats ont eu lieu dans la capitale pour une coopération accrue en matière de formation des dirigeants, comme l’a si bien souligné le président de REMMOS, le Français Jean-Paul Gaugey, lors de l’ouverture officielle de cette rencontre mercredi, à l’hôtel Hilton d’Alger.
Mais avant de parler de cette 4e rencontre, il convient de rappeler que le REMMOS est né de l’idée d’un Réseau euro-méditerranéen du mouvement olympique et sportif. Le premier contact eut lieu en 2013, où un protocole d’accord a été signé par les Comités olympiques marocain, tunisien et algérien mais aussi par le Comité olympique et sportif Français.
Ouvert à toutes les nations du Bassin méditerranéen, ce réseau s’est fixé pour objectif primordial le travail en commun et le partage des idées et des compétences des membres. Deux autres ont eu lieu par la suite.
D’abord à Tunis, du 2 au 4 avril 2014, puis à Marseille, du 4 au 7 février 2015. C’est à l’issue de ces échanges qu’il a été décidé, pour avancer dans les choses et les compétences, que la 4e rencontre d’Alger soit tenue sous le thème de la formation continue des dirigeants sportifs, qui sont les éléments fondamentaux pour une bonne gestion des organisations sportives. Donc, la 4e rencontre euro-méditerranéenne d’Alger s’est articulée sur les ateliers suivants :
– Organisation du REMMOS
– Journée de formation des référents des fédérations sportives nationales
– Profil du dirigeant sportif
– Mise en place du référentiel de compétence.
La première journée de ces travaux a vu, comme nous l’avions indiqué un peu plus haut, les allocutions du président du Réseau euro-méditerranéen des mouvements olympiques et sportifs (REMMOS), Jean-Paul Gaugey, qui a appelé à une entente très solide et continue pour la formation des dirigeants sportifs.
« La réussite des mouvements sportifs au sein des quatre Comités nationaux olympiques et sportifs est liée essentiellement à la formation des dirigeants sportifs qui sont confrontés à un environnement politique, économique changeant et à un monde sportif en perpétuelle évolution », a t-il précisé, en parlant bien entendu des comités algérien, marocain, tunisien et français.
Il a ajouté que l’objectif recherché par ce réseau reste inéluctablement l’aide et l’assistance des comités sportifs et olympiques des quatre pays à se professionnaliser et à mener une réflexion permanente sur les problèmes en rapport avec le sport, tout en insistant sur la mise en œuvre concrète des objectifs et la mise en place d’un outil commun au service des différents comités sportifs et olympiques.
Des propos qui doivent être suivis par l’ensemble des dirigeants de ces comités si le REMMOS veut aller loin dans ses desseins tracés.
Pour sa part, M. Mustapha Berraf a relevé le caractère important de ces travaux, qui consiste à tirer le meilleur profit de ce processus euro-méditerranéen.
C’est un réseau qui permet de fédérer les efforts pour parvenir à jeter les bases d’un réseau qui puisse remplir au mieux les fonctions de l’olympisme et du sport.
« Je tiens à remercier tous ceux qui ont participé à la création du Réseau euro-méditerranéen des mouvements olympiques et sportifs car c’est un projet fédérateur qui unira les deux rives de la Méditerranée.
Le Réseau euro-méditerranéen des mouvements olympiques et sportifs est la preuve de nos intérêts convergents et de l’attention particulière que nous y portons », a déclaré le président du Comité olympique algérien.