La présidente de la Commissions des affaires étrangères de l’Assemblée française, Elizabeth Guigou, a souligné, lundi à Alger, le devoir de la France d’honorer la mémoire des victimes algériennes de la guerre de libération nationale.
« Nous voulons dire que sans oublier le passé qui a été douloureux bien sûr, il faut qu’il y ait ces actes de commémoration comme celui du secrétaire d’Etat français aux Anciens combattants qui a déposé une gerbe (de fleurs) à Sétif en mémoire des victimes des massacres du 8 mai 1945″, a déclaré Mme Guigou à la presse au sortir de l’audience que lui a accordée le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa.
Relevant l’ »excellence » des relations algéro-françaises qui, selon elle, « se développent harmonieusement, à la fois aux plans politique, économique et culturel », la députée de Seine-Saint-Denis a estimé qu’ »il faut aussi que les deux pays regardent de l’avant ».
Mme Guigou a, par ailleurs, salué « la rapidité et l’efficacité de l’action du gouvernement algérien pour arrêter les tueurs du ressortissant français Hervé Gourdel », assassiné par des terroristes en septembre dernier dans une zone située entre Bouira et Tizi Ouzou.
« J’ai dit au président de l’Assemblée populaire nationale à quel point nous avons été touchés par l’intensité de la solidarité manifestée par le peuple algérien suite à l’assassinat du ressortissant français Hervé Gourdel, et par la rapidité et l’efficacité de l’action du gouvernement algérien pour arrêter ses tueurs », a encore soutenu la parlementaire française, présente en Algérie dans le cadre de la visite du président François Hollande.
Cet élan de solidarité « renseigne sur l’intensité des liens humains qui nous rassemblent, nous Français et Algériens », a-t-elle souligné.