Depuis le début de l’année 2024, pas moins de 30 étrangers ont été déchus de leur nationalité française, un chiffre record, presque équivalent aux décisions cumulées des dix dernières années !
En effet, les étrangers établis en France ont le droit d’obtenir la nationalité française, en répondant aux conditions requises. Cependant, même après des années d’attente et de démarches administratives, la naturalisation n’est pas acquise à vie.
Selon la loi française, par le biais de l’article 25 du Code civil. Le gouvernement est autorisé à retirer la nationalité aux binationaux en cas de condamnations graves. À l’image des 2 algériens récemment confrontés à cette situation, suscitant la polémique sur les médias.
Deux franco-algériens déchus de leur nationalité française pour des faits de terrorisme
Cette année, un nombre record de déchéances de nationalité a été observé en France. Le site L’Essor de la gendarmerie a dévoilé un chiffre équivalent au total cumulé d’annulations de naturalisation entre 2015 et 2023. Durant cette période, 32 cas avaient été enregistrés. Or, en 2024, le nombre de décisions de déchéance a atteint 30.
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En effet, l’article 25 du Code civil français indique : « L’individu qui a acquis la qualité de français peut, par décret pris après avis conforme du Conseil d’État, être déchu de la nationalité française. Sauf si la déchéance a pour résultat de le rendre apatride ».
En outre, les décrets concernant les 2 algériens ayant perdu leur nationalité française ont été publiés le 5 novembre au Journal officiel. Révélant les causes de ces déchéances de nationalité.
Une franco-algérienne déchue de sa nationalité française pour terrorisme
La première personne qui a dû être déchus de sa nationalité française est une femme originaire de la wilaya d’Oran, et qui est née en 1982. Celle-ci intervient après 3 précédentes déchéances de nationalité ciblant des femmes cette année.
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Le retrait de la naturalisation de cette dame a été prononcé par la justice française pour des faits de terrorisme commis dans le passé.
Un jeune franco-algérien perd sa naturalisation pour avoir rejoint l’État Islamique en 2015
Le deuxième cas ayant été déchu de sa nationalité française concerne un jeune homme originaire de Lakhdaria, de la wilaya de Bouira, né en 1993.
Selon le président du Centre d’analyse du terrorisme (CAT), Jean-Charles Brisard. Ce franco-algérien âgé de 31 ans avait été condamné en 2017. À sept ans de prison par le tribunal correctionnel de Paris. Il serait impliqué dans des activités terroristes, commises lors de son séjour entre 2014 et 2015 en Syrie. Où il aurait rejoint l’organisation de » l’État Islamique « .