Récemment, la Caisse de retraite en France a informé, par le biais du Consulat général de France à Oran, de nombreux Algériens de la suspension du versement de leurs retraites, notamment ceux ayant travaillé pendant des décennies sur le territoire Français à des institutions et des entreprises Françaises, a-t-on appris de sources concordantes.
En effet, les mêmes sources ajoutent que cette mesure a été prise de manière conservatrice, dans l’attente de l’examen des dossiers de ces retraités Algériens et l’enquête sur la nature de leurs prestations de retraite, au moment où de nombreux doutes se portent sur ces bénéficiaires de pensions en monnaie forte, où les services du consulat de France à Oran avaient déjà, et à plusieurs reprises, informé les personnes concernées par cette affaire par des missives, et ce, depuis le début des procédures de l’enquête.
Les raisons de la suspension des pensions
Pour la décision de suspendre les pensions de retraite, La Caisse nationale des allocations familiales « Cnaf » s’est appuyée sur plusieurs faits, dont l’absence d’adresses fixes pour les bénéficiaires de la monnaie forte, et l’incapacité de certains d’entre eux à renouveler leurs dossiers de la pension demandés par la Cnaf.
Selon les mêmes sources, le Consulat de France à Oran, qui a remis au premier plan les mêmes enquêtes après des événements similaires il y a 5 ans, date à laquelle les retraites de plus de 110 retraités décédés ont été arrêtés, a envoyé beaucoup de correspondances aux personnes suspectées de la légalité de leurs pensions, affiliées à la Caisse et résidant en Algérie, les exhortant à fournir des certificats de vie, dans des délais n’excédant pas un demi-mois.
Ainsi, les sources ont ajouté que le Consulat de France à Oran s’est empressé d’accorder des crédits aux agences d’assurance dans plusieurs wilayas de l’ouest Algérien, afin de vérifier les certificats de vie des retraités et les certifier avant de les adresser à la caisse, avec la garantie de répéter l’opération chaque année à des délais ne dépassant pas 60 jours, conformément à la loi Française sur les retraites.